Un peu de tout, de rien, quelques coups de coeur, des lectures, des tableaux, des chansons, des amis, des réflexions, pas mal de questions, toutes ces correspondances...encore et encore.
vendredi 30 avril 2010
mardi 27 avril 2010
Ma Belgitude: la souffrance de la Belgique
Nous ne sommes pas uniquement des voisins mais aussi des frères, nous sommes ouverts à la différence qui nous enrichit. Respect et compréhension sont le quotidien de la plupart de mes compatriotes, qui cohabitent et travaillent en Belgique avec des Belges, flamands, francophones, germanophones ou anglophones. Le sang d'hommes qui se sont battus pour ce qui est encore un pays coule dans nos veines. Allons-nous les trahir à cause de quelques "grandes" gueules démago qui ne savent rien faire d'autre que démissionner ou déclarer forfait? Qui n'ont pas un programme mais un anti-programme? A cause d'une certaine presse qui travaille au quotidien une partie de la population sans discernement avec quelques chiffres soi-disant imparables? A cause de quelques professeurs prosélytes qui modèlent le cerveau malléable de leurs élèves attentifs?
Je déteste faire de la politique et je ne souhaite afficher ici aucune couleur, ni rouge, ni noire, ni jaune, ni bleue mais les quatre à la fois, celles de mon pays et de ma ville d'adoption. Je ne souhaite pas prendre parti mais souligner le contraste entre le discours de quelques-uns et la vie de la majorité, bien éloignée de ce discours.
Je me permets de vous renvoyer au blog de Petit Belge qui transmet à toutes et à tous les différentes manifestations auxquelles nous pouvons participer pour manifester notre attachement à la Belgique.
samedi 24 avril 2010
jeudi 22 avril 2010
Hier et aujourd'hui
Fin du siècle dernier, on parlait de post-modernisme. Comment nommer les courants du vingt-et-unième siècle? Néo-éco-dynamiques? ou néo-éco-utopiques? Une idée?
jeudi 15 avril 2010
"Les romanichels" d'Edmée de Xhavée
Depuis des jours je tourne et retourne le roman d'Edmée dans ma tête, je l'ai au bout de la langue, à la pointe de ma plume, les doigts me démangent à force de vouloir danser sur le clavier, mais ce n'était pas encore leur moment. Chère Edmée, je n'offre pas ici une reseña en bonne et due forme, un compte-rendu linéaire respectant l'ordre des choses, la succession des événements, le résumé de la narration, j'en suis totalement incapable. Il y a une certaine linéarité dans le roman même si celle-ci est entrecoupée d'autres histoires, mises en abyme éclairant le récit sous un nouvel angle. Alors pourquoi le texte danse-t-il devant mes yeux en cercles concentriques? Non pas une valse, ni même une polka ou une mazurka, mais ce mélange envoûtant de notes successivement lascives puis endiablées, empruntes de mélancolie puis d'ivresse fougueuse telles les flammes de l'amour qui animent toutes les pages, de la première à la dernière. Pourtant, à en prendre une au hasard, on se retrouve souvent à prendre le thé, à fréquenter les salons, les allées d'un château, les pensionnats, les nurses puis les salles de bals, ou bien à contempler la mer du Nord, le Mont Sainte Victoire, les roses trémières et les cistes le long du mur. Mais c'est pour ensuite mieux échapper à toute bienséance, à l'univers aseptisé et froid où manger à sa faim est preuve de mauvaise éducation, où parler se fait en chuchotant, ou rire se fait derrière une main gantée, où aimer ne se fait pas si ce n’est conventionnellement, où tout se délabre et se détériore, faute d’âme et d’argent. On retrouve alors la chaude clarté des personnes simples et vraies, polonaises, italiennes, françaises, belges, peu importe, mais des personnes pour qui seule la poésie du bonheur compte. Cet amour vibre, souffre en profondeur pour se donner entièrement, partagé entre le passé qui l'entrave et l'avenir qui s'ouvre à lui ; il brûle parce qu'il ne peut s'exprimer comme il le voudrait. Jamais. Toujours un obstacle, mais qui le fera grandir silencieusement. Les mots dérouleront les parchemins secrets de la vérité, les excavant des méandres de l'oubli avant qu'il ne soit trop tard, avant que les secrètes fleurs de l'amour ne soient enfouies au creux de la mémoire fripée. Quelques 260 pages alors qu’il en faudrait des milliers pour raconter toutes ces vies, toutes ces amours, ces combats, ces désespérances. C'est là le miracle des mots d'Edmée si justes, vigoureux et subtils à la fois. Ils frappent les sens et le cœur et nous livrent et les personnages et l'auteur à travers une écriture proustienne qui ne tombe pas dans les pièges de la mièvrerie et fait le lien entre la force et la fragilité des héros et de leurs sentiments.
Les Romanichels, Edmée de Xhavée, édition Chloé des Lys
jeudi 8 avril 2010
Odeurs, parfums, personnalité
J'aime l'odeur de mon mari, celles de mon grand me dérange parfois quand elle est chargée de stress, celle de ma fille est forte mais plaisante, elle sent bon le sommeil et le bien-être, celle de mon Chenapan appartient à un petit tout chaud tout rond qui attire les baisers dans le creux du cou et de l'épaule.
Quant aux hommes, Amaury en particulier, ne vous avisez pas de lui offrir une eau de toilette ou un After Shave sans le consulter, il risque -après remerciements- de le ranger dans le fond d'un placard s'il ne l'aime pas. Mon père si... père... adore recevoir des savons parfumés...
Décidément, odeur et personnalité sont intimement liés, vous ne pensez pas?
samedi 3 avril 2010
L'espace d'un instant
Voilà, c'est dit, je vous laisse pour m'occuper des miens qui ont besoin de moi. Je réaffiche le sourire de la maman bienveillante, j'ouvre les oreilles et le coeur.
Ce billet est absolument sans intérêt aucun, ne vous y attardez donc pas.
Bonne fête de Pâques à tous.