Chenapan la semaine dernière, faisant une blague au photographe |
Effondré de chagrin, les petits bras de Chenapan m'enserrent la taille tandis que son visage plonge dans mon chemisier. Ses larmes une à une traversent le soyeux tissu pour se mêler à ma peau, celle de ce ventre qui l'a porté pendant de longs mois, qui s'est tendue à l'extrême pour ensuite le recevoir tel une offrande d'amour. Mon tout petit, mon grand, mon moi, j'aimerais tant prendre ton chagrin comme je t'ai porté jadis, effacer ta douleur alors que j'essuie tes larmes et que je passe mes doigts dans tes cheveux et sur tes joues inondées de tristesse.
Heureusement son père adoucira son chagrin, lui qui, absent l'année dernière, a refusé une activité pour son petit. Il partira seul, filmera le spectacle et parlera à Saint Nicolas, lui racontant comme il est courageux et coquin, aimant et colérique, généreux, tellement généreux...