Nous sommes nécessaires mais n'entendons cette nécessité que par intermittence, quand notre heure devient urgence. Comment devancer l'urgence et être attentif à l'autre avant son appel, qu'il se mue en cri ou s'atténue jusqu'à devenir muet? A défaut de lire ses yeux, saura-t-il nous dire? Saurons-nous soulever le contre-jour qui nous maintient dans le trompeur clair-obscur, masquant les courbes sensuelles mais tranchantes de la douleur? sentirons-nous l'odeur de angoisse comme la nôtre aura été démasquée, malgré notre silence, malgré notre sourire tout en larmes camouflées? L'amitié est notre respiration et nous maintiendra tant qu'on la nourrira de pensées, de prières et de petites attentions aussi.
Un billet plein de mystère, sans doute à cause de cette splendide et énigmatique photo.A qui parles-tu? De qui parles-tu? Quelle est cette souffrance que tu exprimes à demi-mots?
RépondreSupprimerUn texte en forme de questions qui nous fait nous interroger sur notre propre attitude par rapport à l'amitié, par rapport aux relations humaines en général, et avec des mots remarquables de justesse, et délicats, tu touches une part métaphysique de nous-mêmes et tu nous ouvres les portes d'une pensée.
J'adore cette photo empruntée sur le net: un grand photographe! Ce message n'est-il pas universel chère Cel? Il s'adresse peut-être à quelqu'un en particulier, mais surtout à chacun d'entre nous, qui aimons et passons souvent à côté de l'autre sans voir l'essentiel du moment... Je t'embrasse bien fort, plus que quatre fois dormir et ce sont les vacances!
SupprimerBonjour Delphine, j'espère que la vie va... bientôt les vacances, où vont-elles vous entraîner cette année ? Bisous, MAN
RépondreSupprimerHello Loustik (ça fait bizarre, ce nouveau pseudo)la vie va... bien même. Les yeux un peu pochés par la fatigue et le manque de sol(mm)eil (c'est bien toi qui apprécie la Belgique? je peine à croire que c'est pour son climat...). Je passe chez toi prendre de tes nouvelles, promis. J'espère que tout va pour toi et ta fille, pense souvent à vous. Bises pochées.
SupprimerBonjour Delphine ! Tout va bien ! Je navigue à la boussole dans ma nouvelle vie en solo... pas toujours facile, mais j'avance pas après pas. J'adore la Belgique et lorsque j'y vivais, nous avons eu de très belles saisons ensoleillées !!! Nous profitions même de la piscine chaque jour... Allez, une petite prière pour le retour de l'été !!! Bonnes vacances :)
SupprimerNotre respiration... Quelle belle définition de l'amitié !
RépondreSupprimerMerci, Delphine.
Merci chère Tania. Elle m'a été indirectement soufflée par un ami très cher. Des suggestions de lectures intéressantes/soleil/piscine/farniente (enfin, lire, c'est faire quelque chose d'essentiel donc je retire le dernier mot...)? A très vite chez toi.
SupprimerJe vois comme un écho au billet de Coumarine, mais peut-être que je me trompe, j'y lis une évocation du suicide ...
RépondreSupprimerJ'espère que tu vas bien. Ton texte est beau.
C'est un hasard, mais sans doute pas fortuit. Zénondelle, je n'arrive pas à aller chez toi, malgré mon inscription. D'autres démarches à faire?
SupprimerComment se passe ta fin d'année?
oui j'ai l'impression que tu évoques avec une grande délicatesse le fait que parfois on ne perçoit pas la souffrance de l'autre...
RépondreSupprimerTa photo est superbe et illustre bien le propos
Merci Coumarine, j'espère que tu profiteras des beaux jours qu'ils annoncent (ENFIN) chez nous. Je t'embrasse et t'envoie toute mon amitié.
SupprimerUn sourire tout en larmes camouflées...
RépondreSupprimerPara ti un beso sin lágrimas, un abrazo muy amistoso.
Gracias, amiga. Je le reçois le sourire au lèvres, sans tremblements, promis.
SupprimerIl est beau ce texte.
RépondreSupprimerIl interpelle sur un essentiel relationnel : la présence attentive à l'autre. Comme une permanente attitude à vivre. C' est à la fois simple et compliqué.
Parfois nous ne voyons même pas ce qui devrait nous crever les yeux.
C'est vrai aussi du regard sur nous-mêmes.
Merci pour ce texte qui me ramène à cet essentiel.
Merci Cher Alain qui nous ramène si souvent à l'essentiel. tu as raison, ça a l'air enfantin, mais les choses les plus simples sont complexes, comme aimer par exemple.
SupprimerInterrogations, délicatesse du cœur et un certain mystère.... c'est très beau!
RépondreSupprimerComment vas-tu chère Marie-Mad? J'ai lu le titre de ton billet et vais m'empresser d'en savoir plus. Merci pour ton gentil passage.
SupprimerJe profite des sourires de la vie et zappe ses grimaces!
SupprimerOui.. quel est le nom de cette souffrance qui ne nous regarde pas mais t'agresse si fort? Te déchire autant? Tu veux garder du recul mais je pense que tu n'y arrives pas vraiment parce que tu es trop proche.
RépondreSupprimerJe te souhaite - ainsi qu'à l'autre personne en souffrance - de pouvoir respirer un bon coup et de réaliser que le soleil n'est pas si loin...
toute souffrance n'est-elle pas déchirment? Le soleil arrive, por fin!
SupprimerIl y a dans ce beau texte et cette photo un tel condensé de souffrance que l'on reste muet, saisi d'une formidable inquiétude. Oui, la souffrance en ce monde est si grande et si banalisée par sa quotidienneté que chacun s'en arrange comme il peut, s'esseyant à la contourner, à la neutraliser, pire à s'en détacher. Proust écrivait cependant : " L'homme sans la souffrance n'est rien". Je lui préfère encore la douleur qui a une coloration plus forte et plus intime. Dans ce texte, la douleur affirme sa présence spirituelle avec toute la grandeur de l'acceptation et du partage.
RépondreSupprimerChère Armelle, j'aime la nuance que vous apportez dans ce billet, en distinguant souffrance et douleur. J'ai aimé la citation de Proust, dans les textes duquel je me suis replongée. Je suis heureuse de lire votre commentaire et vous en remercie.
SupprimerSi seulement nous pouvions voir et comprendre ce qui se passe autour de nous! Pour cela, il faut être à l'écoute. À la vitesse où nous vivons, ce n'est pas facile.
RépondreSupprimerGrâce à des rappels comme le vôtre, nous resterons un peu plus alertes et pourrons peut-être, avec un peu de chance, intervenir à temps.
Grand-Langue
Grand-Langue: Oui, Grand-Langue, vous avez raison, il faut savoir s'arrêter et écouter, prendre le temps et agir ensuite. Merci pour votre commentaire empli de sagesse.
SupprimerVipassana est une forme de méditation qui peut guérir bien des tourments
SupprimerJe ne connais absolument pas chère Marie-Madeleine, je m'enquiers de ce pas.
SupprimerDélicate, sensible et attentive aux autres comme tu es, plonge toi dans "Le chœur des femmes" et je pense que tu ne le regretteras pas!
RépondreSupprimerJ'ai été voir mais ne me sentais pas le coeur à cette lecture pour les vacances. Par contre, ton billet lecture (qui recoupe également certaines lectures de Tania) m'a largement inspiré les miennes. J'en retiens Alabama Song qui, bien que controversé, m'a littéralement happée. J'ai moins aimé "le coeur régulier" dont le style à l'originalité régulièrement minutée m'a immédiatement énervée. Quant à la reine lectrice, elle m'a fait sourire, mais sans plus. Mille mercis pour tes conseils fructueux en tout cas.
SupprimerJe pense que la lecture de "Le chœur des femmes" est un livre pour toi qui es une femme délicate sensible et profondément attentive aux autres
RépondreSupprimerUn petit coucou en passant pour te souhaiter un bon dimanche et de bonnes vacances si tu es bientôt en congé.
RépondreSupprimerMerci cher PB. Comment se passent tes vacances? Reposantes?
SupprimerS'il y a toujours urgence qui bloque la sympathie et la tendresse, peut-être ne devrions-nous pas nous ralentir ?
RépondreSupprimerRen/Go, quelle surprise! Tant de mois sans nouvelles ni billets! Comment va, chère vieille branche? Bien sûr, il faut ralentir, encore faut-il s'en rappeler...
SupprimerToutes mes pensées les plus douces à toi et à tous les tiens...
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Cel
Merci Cel tu es en vacances je crois. J'espère que tu en profites de manière éhontée et que tu nous reviendras en merveilleuse forme. Il me semble que tu en avais bien besoin. Je t'embrasse ainsi que tes chéris.
SupprimerBonne fête nationale et bon week-end Delphine!
RépondreSupprimerMerci PB. J'espère que ce jour fut beau pour toi.
SupprimerLes grands cris sont silencieux!
RépondreSupprimerGrand-Langue
C'est pourquoi je me tais souvent (sourire).
Supprimerje suis là :
RépondreSupprimerhttp://damfotos.wix.com/damfotos
Quelle joie de te retrouver là-bas et de découvrir tes nouvelles créations! J'ai souvent pensé à toi, particulièrement lors de ma rando: le GR 65! Tu l'as fait?
Supprimerbises
j'ai souvent pensé à toi. ou puis je trouver photos et texte de cette rando ?
RépondreSupprimerVa voir ta boîte mail, tu trouveras un montage de Sophie. Je t'envoie quelques photos prises en amateur et le texte... naîtra sans doute ici? bises
Supprimerdelphine, je t'ai répondu sur ton adresse Hotmail. bise
RépondreSupprimerMerci Dam. Je te réponds. Bises et bon courage.
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