Un peu de tout, de rien, quelques coups de coeur, des lectures, des tableaux, des chansons, des amis, des réflexions, pas mal de questions, toutes ces correspondances...encore et encore.
mardi 25 juin 2013
Des pas dans la neige
Avril 2013
Ça y est, je pars ! Nous partons ! Marcher. Parcourir le chemin. El Camino avec un grand C. Celui de Saint Jacques. Le Majeur. Le patron de notre aîné.
Oh, juste une semaine, huit petits jours de rien du tout. Rien à voir avec ceux qui le parcourent d’une traite et qui, non contents d’arriver à Saint Jacques, se donnent le luxe de brûler leurs vêtements au Cap Finisterre, à 90 km de la destination finale, le point le plus occidental de l’Espagne mais pas du continent. Le point le plus occidental du continent, Cabo de Roca, je l’ai vu avec mes collègues de bureau lors de notre dernier incentive dans des conditions bien moins émouvantes. Mais malgré les touristes, j’ai regardé et j’ai admiré.
Ce rêve qui a toujours semblé inaccessible est réalité et je n’en reviens toujours pas. Tout est arrivé par le plus grand des hasards, de ces hasards qui ne se refusent pas et qui se confondent avec la providence. Un hasard qui est arrivé au bon moment, celui où mon dos ployait sous le poids des soucis.
J’avance les idées et m’appuie fortement sur Sophie qui est concrète et très pratique. Le voyage se matérialise, en grande partie grâce à elle et à Antoine. Nous listons les essentiels, écoutons les pèlerins expérimentés et notons leurs conseils, hésitons sur le choix du chemin pour finalement adopter la Via Podiensis, qui démarre du Puy en Velay. En parlant de notre projet, nous réalisons que nombre de nos connaissances ont fait la même démarche.
Tous en sont revenus enrichis. Tous veulent repartir.
Je suis revenue enrichie. Et je voudrais repartir.
Quelques courses et réservations plus tard, nous nous retrouvons à la veille du départ, chargées des intentions de nos proches qui nous envient ce voyage.
Nos sacs sont pesés, repesés et enfin bouclés, lestés de l’essentiel dont nous ne ferons pourtant pas toujours usage.
C'est alors que les contretemps surviennent, comme si tout était mis en œuvre pour que nous ne partions pas. Dent explosée et genou qui se réveille méchamment pour Sophie, panne de secteur, boulot non clôturé et barrière désespérément fermée en ce qui me concerne. (à suivre)
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Si contente de te retrouver Delphine, pleine d'un beau projet!
RépondreSupprimerTu as sûrement entendu Jean-Christophe Rufin parler de son "Immortelle randonnée. Compostelle malgré moi". C'est dans cette spiritualité que je crois qu'on se retrouve le mieux.
En plus des paysages, des rencontres...
belle semaine amiga!
Merci chère Colo. Entendu parler, bien sûr mais pas encore lu. J'avais lu Alix de Saint-André par contre, et aimé son ton décalé et si humain. Un abrazo!
SupprimerRavie de te retrouver, grandie sans doute, et changée par cette expérience hors norme . Hors norme parce que spirituelle, chère Delphine.
RépondreSupprimerBeaucoup de mes amis en sont revenus transformés. Compostelle, c'est un peu la Mecque des chrétiens. C'est a faire une fois dans sa vie.
Je t'embrasse ma douce.
Une fois mais en ce qui me concerne, bout à bout et année après année... c'est une expérience extraordinaire, que l'on soit croyant ou que l'on ne soit pas! J'essaierai de la raconter peu à peu ici, si j'en trouve le temps et si cela ne vous ennuie pas bien entendu. Bises chère Cel, et si heureuse de te retrouver aussi.
SupprimerQuelle bonne surprise d'avoir de tes nouvelles! J'espère que vous allez bien tous les cinq. A bientôt.
RépondreSupprimerNous sommes en pleine forme et les enfants en vacances, enfin! J'attends avec impatience d'y arriver aussi, si tu savais! Et toi, cher PB, quelle nouvelle?
SupprimerTu l'as fait ? Même un tout petit peu ? Waow ! J'en rêve. Je suis impatiente de lire le récit. Et si contente de te retrouver ici.
RépondreSupprimerCompostelle se rappelle à mon bon souvenir à peu près tous les jours, il y a près de chez moi, plusieurs coquillages en cuivre martelés dans la pierre des trottoirs pour dire aux pèlerins qui viennent de bien loin qu'il y a non loin un lieu où ils sont les bienvenus pour se reposer.
Oh oui mais rien qu'un tout petit peu! J'attends la suite avec impatience. Je ne savais pas qu'on pouvait trébucher sur des coquilles dans nos rues de Bruxelles! Dorénavant, je marcherai le nez au sol, et tant pis pour les réverbères! Merci pour ton gentil commentaire, c'est moi qui suis heureuse que tu viennes jusqu'ici!
SupprimerJ'ai un couple d'amis qui a commencé le chemin il y a presque 10 ans! au rythme d'une semaine par an, ils parviendront au bout l'an prochain
RépondreSupprimerMon rêve prochain est d'aller méditer dans le désert
RépondreSupprimerje me demandais "que devient donc Delphine la sensible?" et je lis tes quelques mots Bonne route
RépondreSupprimerMerci pour ces passages attentionnés, chère Marie-Madeleine. J'avais oublié mon mot de passe (c'est mauvais signe, je sais...), désolée de publier tes commentaires si tard...
SupprimerJacques a écrit un très beau billet sur Compostelle.
RépondreSupprimerEt moi je pense toujours à toi...
Merci chère Célestine, j'ai un peu de temps maintenant, tu vois?! Moi aussi...
SupprimerDelphine, je te souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année, un bon anniversaire et une agréable année 2014, ainsi qu'à Amaury et à vos enfants.
RépondreSupprimerMerci pour tous ces vœux plus gentils les uns que les autres, cher PB. J'espère que de ton côté, tout va bien. A mon tour de te souhaiter une année 2014 riche en écriture, en rencontres et emplie de projets.
SupprimerBonjour Delphine. Quel plaisir de vous retrouver sur votre blog. J'en profite pour vous souhaiter une sereine année 2014, beaucoup de belles rencontres et de beaux échanges. Mon mari a fait St Jacques de Compostelle par bateau à voile avec 3 copains aussi voileux que lui. Départ du port de Deauville. La prière et le vent du large.
RépondreSupprimerQuelle aventure, en bateau! Je connaissais beaucoup de moyens de locomotion, mais ne connaissais personne qui s'y était rendu avec celui-là. J'imagine qu'il est revenu le regard plein d'étoiles et qu'il avait une foultitude d'anecdotes à raconter. Le plaisir est pour moi, ce retour m'apporte énormément et je me demande comment j'ai pu imaginer supprimer ce blog. A très bientôt, chère Armelle.
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