"84, Charing Cross Road" est le recueil d'une correspondance entre une écrivaine américaine à la recherche des livres qu'elle ne trouve pas dans son pays et l'employé d'une librairie anglaise spécialisée en beaux livres anciens. Cette correspondance de plus de vingt ans qui prend place au début des années 50 et est, au départ, purement professionnelle devient peu à peu le vecteur d'une réelle amitié, favorisée par l'humour corrosif et à propos de l'Américaine et par les répliques empruntes de flegme britannique de Doile, l'employé de Marks & Co. Elle se charge de quelques confidences, de traits d'esprit, d'échange de recettes, de chroniques journalistiques et finalement, c'est tout le personnel de la librairie qui attend avec impatience les lettres de l'américaine, recevant compliments ou remontrances, conseils et cadeaux et lettres aussi parfois.
Cette correspondance prendra fin au décès de Doile, alors que Helen Hanff avait planifié à plusieurs reprises une visite qui sera une fois et une autre reportée. respirera-t-elle un jour le parfum poussiéreux de la librairie?
Un film en a été inspiré, interprété par Anne Bancroft et mon cher Anthony Hopkins. Il est lent, trop lent pour beaucoup, mais pour les amoureux du livre et du verbe, pour ceux qui apprécient les finesses de l'amitié, je suis certaine qu'il leur plaira. Moi en tout cas, je ne me lasse pas de le regarder, encore et encore.
Pour continuer à répondre à Mathéo, Redu est un tout petit village ardennais qui se caractérise par ses nombreuses librairies spécialisées. A voir mais en-dehors des événements grand public qui lui enlèvent beaucoup de charme de surtout de tranquillité. Or quand on se penche sur des livres que recherchons-nous si ce n'est un peu de quiétude?
Cette correspondance prendra fin au décès de Doile, alors que Helen Hanff avait planifié à plusieurs reprises une visite qui sera une fois et une autre reportée. respirera-t-elle un jour le parfum poussiéreux de la librairie?
Un film en a été inspiré, interprété par Anne Bancroft et mon cher Anthony Hopkins. Il est lent, trop lent pour beaucoup, mais pour les amoureux du livre et du verbe, pour ceux qui apprécient les finesses de l'amitié, je suis certaine qu'il leur plaira. Moi en tout cas, je ne me lasse pas de le regarder, encore et encore.
Pour continuer à répondre à Mathéo, Redu est un tout petit village ardennais qui se caractérise par ses nombreuses librairies spécialisées. A voir mais en-dehors des événements grand public qui lui enlèvent beaucoup de charme de surtout de tranquillité. Or quand on se penche sur des livres que recherchons-nous si ce n'est un peu de quiétude?
Moi aussi, j'aime beaucoup Redu, où j'essaie d'aller une fois par an. Et comme toi, j'y vais en temps normal, sans l'affluence de la Nuit du Livre ou de la réouverture le week-end de Pâques. Chaque bouquinerie a son propre style, mais j'y ai déjà fait de nombreuses belles découvertes à prix réduit. Lors de mes vacances en Bretagne en juillet dernier, je suis allé à Bécherel (entre Rennes et Saint-Malo), un autre Village du Livre.
RépondreSupprimerVoilà qui est réjouissant: découvrir un livre et un film que je ne connaissais pas! coup double...
RépondreSupprimerMerci Delphine pour ce précieux billet. Je cours sur Amazon...
Je sens que cela va beaucoup me plaire aussi.
RépondreSupprimerQuand à Anthony Hopkins, j'en suis fou!
sourire
Merci Delphine pour tes precieuses reponses.
Bises
Moi aussi j'adore Anthony Hopkins, et les films lents si le sujet le mérite. Et les livres, ah oui, ça mérite que l'on tourne les pages len-te-ment!
RépondreSupprimerMerci d'avoir parlé du livre et du film, quel sujet extraordinaire!
Je viens d'aller voir le blog de Matheo, et y lis que toi aussi, Delphine, tu aimes ce merveilleux poème de Victor Hugo écrit à la mort de sa fille Léopoldine. Il sent le brouillard et l'amour ...
RépondreSupprimerL'amour qui dure toujours ...
Petit Belge, Mathéo, Célestine, Edmée, j'espère que vous aimerez, vraiment. Mais si vous aimez Anthony Hopkins, c'est déjà à moitié gagné. Connaissant mes affinités, Amaury m'a gentiment proposé l'autre jour d'aller à Redu, pour me faire plaisir... le dimanche sans voitures! L'a-t-il fait exprès? Il m'assure que non. Bref, nous n'y sommes pas allés bien entendu!
RépondreSupprimerBonne soirée!
C'est bien ça Edmée, le brouillard et l'amour qui dure... Ci-joint le lien vers mon billet écrit cet hiver, où je contemplais mélancoliquement l'agonie de notre cerisier emprisonné par la neige et le froid et la lumière...
RépondreSupprimerhttp://delphine-encoreetencore.blogspot.com/2009/01/les-survivants-demain-ds-laube-victor.html