Une journée improvisée et magnifique! Ce matin, nous avons décidé de visiter des maisons que nous avions repérées sur internet.J'ai mis du temps à rejoindre le point de vue d'Amaury, moi, l'ex-campagnarde devenue une parfaite citadine ayant job et enfants, jonglant entre les devoirs, les courses, les appels professionnels et les activités, la famille et les copines que je ne vois pratiquement plus faute de temps.
Mais finalement, j'ai compris: ras-le-bol de cet air vicié, de cette belle et grande maison mitoyenne (vous savez que mon aîné a l'impression que chez les voisins on "accouche" tous les matins (sic) ... je vous passe les détails... Amaury a fait le tour des locataires le jour même afin de leur parler), de ce stress, de ces avions, de ces camions poubelle et de ces ambulances qui réveillent les enfants, de ce rythme qui cause maux de tête et maux de dos... Vive la campagne! Comment toi? Es-tu sûre? Tu ne vas pas déprimer? Et l'hiver noir, isolée de tout, sans voisins... Que nenni! Avec les technologies actuelles et toutes les opportunités, il n'y a pas moyen de s'ennuyer. A bientôt quarante ans (très bientôt) j'ai envie de me poser, de me reposer, de profiter de l'essentiel. Pas envie de passer à côté. Alors nous avons commencé à regarder. La maison sera l'élément déclencheur et nous dira de quoi l'avenir sera fait. J'ai confiance. Et nous avons vu quelque chose qui pourrait vraiment nous plaire, où Amaury pourra donner libre court à son talent d'architecte, en pleine campagne mais près de tout... Bien sûr il y a des mais, mais c'est un début, et je crois qu'on se rejoint et je suis certaine qu'on trouvera ici ou là-bas.
En chemin vers la troisième maison, nous nous sommes arrêtés pour acheter des pantalons à notre Grand et nous nous garons face à une voiture qui... GSM le confirmant, appartient à ma soeur qui habite Arlon. Qué bonheur! Déjeuner ensemble, leurs enfants et les nôtres ravis, les adultes encore plus. Arrêt chez les beaux-parents pour un kiss et retour à notre maison de ville deux façades, pour une fondue au fromage familiale que je prépare dans la minute.
Je vous laisse car le devoir m'appelle. Profitez-en pour admirer l'aquarelle d'Amaury qui illustre ce billet. Peut-être notre village ressemblera-t-il à celui-là?
Oh oui que tu t'y feras... Tu regretteras plein de petits plaisirs à portée de main, mais tu apprendras à mieux gérer le temps, et tes nuits seront dénuées des hurlements des ambulances et des avions (je connais les bruits de ton quartier, mon papa a habité ave Sterckmans, et moi avenue du Diamant!).
RépondreSupprimerEt c'est vrai, on ne se sent plus coupé du monde des vivants quand on est à la campagne maintenant!
Ah oui, ce serait bien si ton nouveau petit coin ressemblait à cette sereine aquarelle!
Alors belle nouvelle vie (quand vous aurez trouvé la maison de vos rêves) ! Comme je te comprends de vouloir te ressourcer...
RépondreSupprimerL'aquarelle est magnifique !
Mais c'est merveilleux d'avoir un tel projet! Rien de tel pour souder une famille et enjoliver les matins.
RépondreSupprimerQuant à Amaury, il pourrait prévoir une petite pièce pour exposer ses oeuvres dans la future maison...il est vraiment doué.
très bon dimanche!
Célestine
C'est pour moi un dilemme permanent, moi qui habites à 3 minutes à pied de la plus belle place du monde (:-) ). Je rêve de verdure, de calme, de sérénité et en même temps, je suis contente de vivre, dixit mon professeur de théâtre qui a 80 ans et que j'ai retrouvé en ville, dans mon immeuble, après 30 ans, de vivre dit-elle "dans le boum" ! Comme le dit Edmée, les petits plaisirs culturels à portée de main et surtout, surtout, la vie facile pour les parents d'adolescents ou jeunes adultes, qui sortent au moins une fois par weekend. Mais je comprends tellement bien ton envie, là maintenant, à l'instant même où l'avion passe à si basse altitude au-dessus de ma tête :-)
RépondreSupprimerJe suis resté un nostalgique de la ville, mais je me dis souvent que le sacrifice de ce pseudo exil est récompensé par mille petits bonheurs du quotidien.
RépondreSupprimerUne fleur qui s’ouvre, l’odeur du foin fraichement coupé, le silence, les conversations solitaires avec les étoiles…
Amaury nous comble encore avec cette magnifique aquarelle.
Bisous
Même si le jardinage n'est pas ma tasse de thé et même si je vais régulièrement passer une journée à Mons ou Bruxelles, j'aime vivre à la campagne. J'y apprécie le calme et dès qu'il fait bon, une petite balade à pied ou en vélo dans les chemins de champs derrière chez moi me confirme que je n'ai pas envie d'aller ailleurs. Et comme j'ai en plus la chance de travailler et d'avoir ma famille dans ma petite commune rurale, je gagne tous les jours beaucoup de temps.
RépondreSupprimerParfois j'aimerais vivre en ville, en plein centre, parfois j'aimerais vivre en pleine campagne, je vis entre les deux ... (jamais ou toujours contente ?). C'est un grand pas à franchir mais c'est un projet familial tellement bien !
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