samedi 8 novembre 2014

Clair-obscur

Pieter Codde  Portrait de femme vue de dos
Subrepticement, le temps dévide les souvenirs sépia. Les saisons succèdent aux saisons. La lumière tamisée recueille les feuilles molles sur le sol limoneux. Les rides se creusent, de sourires et de soupirs. Et les amis d'antan aiment, pensent, prient, rêvent, écrivent, publient et se font traduire, primés, célébrés, érudits, de plus en plus, profonds, lointains...

5 commentaires:

  1. Tu es là, c'est juste bien. Claire, et un peu obscure quand tu parles de tes amis qui écrivent...
    Légère et grave à la fois.
    Heureuse de te lire, comme toujours.

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    1. Amie fidèle, merci pour ton passage furtif. J'espère que tout se passe pour toi.

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  2. Je n'osais plus y croire. Allez vous revenir ? Parfois les longs silences sont simplement le terreau de belles lignes d'écritures qui ne demandent qu'à se poser.
    Ce magnifique portrait de dos est déjà une promesse.
    Bonne journée

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    1. Je ne sais trop Jacques, le silence me convient ces temps-ci, toutefois entrecoupé d'élans tels que ce billet... Je pense bien à vous...

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  3. Fais les choses à ton rythme, comme tu le sens. J'espère que tu vas bien, et te souhaite une bonne fin d'année et, avec un peu d'avance, un joyeux anniversaire.

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