"Parce que même si on voit des histoires d'enfants-soldats à la télévision, on ignore à quel point ces groupes armés constituent de véritables mouroirs où les enfants sont décimés. Je pense qu'en parler, écrire là-dessus, chanter, cela serait une autre façon de lutter contre cette barbarie, cette criminalité de guerre dans le monde et au Congo" Murhabazi Namegabe, Directeur du BVES.Alors je publie ce billet pour secouer notre indifférence. Publier et puis me taire, pour tous ces enfants victimes de la guerre, mais aussi de l'esclavage, de la pédophilie, de la violence, de la faim. Me taire en serrant les poings d'impuissance.
Parlez, chantez, écrivez, si vous le voulez et si vous le pouvez, pour toutes ces enfances volées.
Parlez, chantez, écrivez, si vous le voulez et si vous le pouvez, pour toutes ces enfances volées.
Photos empruntées sur la toile à l'un ou l'autre blog qui semblent concernés.
Tu as raison le silence est complice.
RépondreSupprimerMath
J'aimerais me servir de la seconde photo.
RépondreSupprimerM'en donne-tu l'autorisation.
Bisous
Math
Bien sûr Math, elles ne m'appartiennent pas tu sais. bisous
RépondreSupprimerToutes ces photos d'enfants aux yeux sans larmes, à Haïti ou ailleurs; les ont-ils déjà toutes versées... ou savent-ils depuis qu'ils sont bébés qu'elles ne servent à rien?
RépondreSupprimerIl faut en parler encore et toujours!
La première photo est vraiment incroyable, terrible ! Je tenais à te mettre un commentaire mais je n'ai pas de mot pour dire ce que je ressens face à ce drame, au cynisme des adultes.
RépondreSupprimerLes photos à l'heure actuelle peuvent être tellement truquées.. Mais les enfants de la guerre existent bien tristement! Ces enfants sont adultes avant l'heure.
RépondreSupprimerMais les politiciens "peuvent mais ne veulent pas forcément" le changement à la normalité par appât du gain.
La soif du pouvoir, de l'argent les mène (ou les laisse) à recevoir dans l'indifférence et parfois aussi dans l'encouragement de telles pratiques.
Amaury (Delphine a eu chaud car elle est derrière moi et je suis sur sa connexion - c'est St Valentin Youpiiie!)
Les photos sont insoutenables. Sans vouloir faire l'autruche, car je sais que le monde est cruel et terrible pour les innocents, j'avoue avoir beaucoup de mal à regarder cette vérité là en face. Bien sûr qu'il faut la crier, la hurler, ne pas se taire, mais quelle épreuve de croiser le regard de cet enfant et de se sentir impuissante à soulager sa peine.
RépondreSupprimerJe t'admire d'avoir eu le courage de faire ce billet en ce jour où la futilité de notre monde occidental explose autour de la "saint Valentin"...Ne devrait-on pas , dès lors, l'appeler plutôt Saint Baratin?
Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais s’il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux."
Alfred de Musset, on ne badine pas avec l'amour.
Merci Delphine de nous mettre un peu les idées en place, nous qui sommes tellement gavés dans notre petit confort quotidien. Ces images secouent ma routine, et je relativise tellement les bêtises de mes enfants ! Merci pour ça !
RépondreSupprimerSi non, avec nos petits blogs, nos petites mains, nos petits claviers, que peut-on faire concrétement ?
Pourquoi il y a t'il un tel silence qui entoure tout cela ? Tu as 1000 fois raison, il faut en parler pour que peut être !
RépondreSupprimerJ'en ai connu pleins des enfants-soldats en Angola, au Sierra Leone, en Colombie ou au Libéria. Dès qu'on les désarmait, ils jouaient comme des gosses avec des yeux vides, des yeux qui ne voient plus vraiment ce que des enfants devraient voir.
RépondreSupprimer@colo: toujours ces regards et cette absence! Ca nous renvoie au texte émouvant que tu as publié sur ton blog.
RépondreSupprimer@Epistyle: merci de t'être arrêtée malgré tout. J'ai longuement hésité à les publier tellement elles sont dures et j'avoue que je les cache à mes enfants lorsqu'ils rôdent près de moi, mais je pense que, parfois, il est nécessaire de prendre conscience de la réalité: ne pas porter le poids de toutes les misères du monde, bien sûr, mais en avoir conscience et essayer de trouver des solutions. Tant qu'on a conscience de la vilénie de l'homme, on pourra éviter le pire. Mais si on l'occulte, elle se répandra plus vite encore. La compassion, la bonté et l'ouverture à l'autre peuvent enrayer cette spirale, j'en suis persuadée.
@Amaury: ça m'étonnerait (malheureusement) que ces photos soient truquées, mais même si elles l'étaient, elles représentent quelque chose de bien réel, Damien en témoigne.
@Célestine: les publier était une évidence pour moi: je suis tombée sur un article du journal parlant d'une action en faveur de ces enfants et le dernier paragraphe était la phrase que j'ai citée. Je n'ai pas vraiment choisi le jour, c'est lui qui m'a choisie et j'en suis heureuse: le contraste entre la Saint valentin et ce sujet renforce sa gravité. Merci d'avoir cité Musset, j'ai été fan à mes heures. (Il aurait quand même pu souligner quelques unes de nos nombreuses qualités...)
@Kabotine: bienvenue et merci pour ton message.
"parler, écrire là-dessus, chanter", prendre conscience, et peu à peu s'élèvera une masse en un immense lobby qui fera pression pour arrêter ces barbaries. Et puis ouvrir notre petit porte-monnaie et soutenir à notre mesure quelques projets concrets et efficaces: je suis certaine que Damien se fera une joie de nous en indiquer.
@ms: pour que peut-être, mille fois oui. Baisser les bras ne résoudra certainement rien.
@Damien: Tu as dû en baver... peut-être autant qu'eux.. Ecriras-tu un jour à ce sujet ou préfères-tu tourner la page? Toujours ces yeux...
Vraiment impressionnant. Je crois savoir pourquoi on en parle peu: on ne peut pas comprendre. C'est surréaliste. Des enfants au regard mort qui n'ont pas d'enfance et pour qui la mort n'est plus triste.
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