"Ah! faut-il éternellement souffrir, ou fuir éternellement le beau?" Baudelaire, le confiteor de l'artiste , petits poèmes en prose
"I Can't lie anymore. I want to scream. Look at me! Look at me!" Evelyn Waugh, Julia dans Brideshead revisited
I want to scream
I want to create
I want to scream
The Beauty unbearable Beauty
Consuming my blood
crying in me weeping in me
I want to scream you Beauty
I have to deliver my soul of you
Hindering spirit
I am haunted by you
Go go and be yourself
With my blood with my skin
But BE
You have to exist outside
Alive
Look at me look at me
And have mercy
Listen to my scream
With wounds in my eyes
I beg your mercy
Deliver deliver my soul.
Autre petit poème exhumé d'un tiroir très poussiéreux.
Le cri d'Edvard Munch.
J'adore ce tableau ! Il illustrait récemment mes "névroses"... mais je trouve que ce petit poème lui va très bien !
RépondreSupprimerJoli poème en passant... délivrer l'âme de l'Autre... qu'il nous laisse en paix, enfin !
Vraiment j'aime beaucoup ce que tu exhumes des tiroirs poussiéreux !:o)
Un cri de Atahualpa Yupanqui que tu connais peut-être:
RépondreSupprimerEl corazón es un arco.
Casi no cabe en el pecho.
Y vuela quebrada arriba
El grito de los arrieros.
Peligro, marcha, atención.
Coraje, pena, despecho.
El grito salta en las piegras
Atropellando el silencio.
Alegrías pasajeras.
Sombras que duelen adentro.
Angustia de cien caminos
Tienen los gritos del cerro.
Poncho azul y colorado.
Buen caballo y buen apero.
El corazón, como un arco
Que ya no cabe en el pecho.
Y en la mitad del camino
Un grito que llena el cerro,
Diciendo cosas distintas
Aunque parezcan lo mismo.
N'y voit aucune atteinte personnelle, mais j'ai toujours détesté ce tableau. Je suppose qu'il faudrait que je fasse une psychanalyse pour comprendre pourquoi. Il porte en lui un effroi, un malaise qui va remuer le tréfonds de la sous-couche de mon inconscient; peut-être est-ce voulu par son auteur: en appeler aux vieilles peurs ancestrales et reptiliennes tapies dans les plis de notre hypothalamus...
RépondreSupprimerEn revanche j'aime beaucoup les vers que tu nous offres dans ce billet. Sont-ce les tiens? Non, je dis ça parce que j'ai ressorti moi aussi mes vieux poèmes d'un tiroir oublié.
Je t'embrasse ma Delphine; pas trop de nougat le même jour, hein!
****Célestine
J'ai répondu à ta question dans les commentaires de mon dernier article. A bientôt!
RépondreSupprimerJe n'ose faire un copier/coller du com de Celestine, mais ce tableau me fait le même effet ... il me met mal à l'aise, me fait peur, va savoir pourquoi. J'aime beaucoup ton poème, je ne sais pas quand tu l'as écrit mais il reflète l'adolescence il me semble.
RépondreSupprimerTu parles très bien grec !
Et comment se fait-il que tu parles grec Delphini mou ?
RépondreSupprimerMoi je l'aime ce tableau.
RépondreSupprimerOn a si souvent envie de crier.
Au sujet du poème.
je ne suis pas vraiment bilingue...
Gros bisous
Math
moi aussi j'aime ce tableau surtout le ciel qui rougeoie. Et j'ai toujours eu envie de mettre une bulle sur le visage du personnage: "Oh my God, look at that !"
RépondreSupprimer@Kabotine: merci pour le peintre et le poète, c'est gentil tout plein.
RépondreSupprimer@Colo: je ne connaissais pas et suis ravie de cette heureuse découverte que je relis chaque fois avec autant de bonheur.
@Célestine: moi je l'aime mais je comprends qu'on puisse être mal à l'aise en le regardant. Il semble qu'il ne laisse pas indifférent en tout cas. Ben oui, de moi, ce sont les vers de Baudelaire qui m'ont rappelé cette petite chose et m'ont encouragée à la publier.
@PB merci je vais voir de ce pas. Très bonne soirée.
@ms: merci c'est gentil, mais à chaque fois je me demande si c'est bien mérité. Il reflète des sentiments extrêmes, certainement très proches de ce que peuvent ressentir certains ados. Concernant la toile cf chez célestine :-)
@Myosoti mou: mais depuis que je vous lis :-) j'ai fais quelques mois de grec ancien, pour le reste je ne connais que po po po depuis ... une semaine :-)) Et toi, chère polyglotte?
@Math: venant d'un romantique comme toi, ça ne m'étonne pas du tout. Si heureuse de te lire et de savoir que tu vas bien. Gros bisou.
@Bérangère: c'est tout à fait ça et autre chose aussi: pour moi, qu'il hurle son désarroi et son mal-être et se bouche les oreilles parce que c'est trop un poids qui pèse sur sa poitrine et l'écrase et le cri lui permet de le repousser en ahanant de se libérer de s'alléger...
Ah bon... Là, je me suis laissée prendre au piège :-)
RépondreSupprimerMoi, j'ai appris le grec (moderne) juste par plaisir. Ce que les Grecs ont beaucoup de mal à comprendre....