lundi 13 septembre 2010

Amitié virtuelle


Go
amorce un sujet que je comptais aborder ces jours-ci, enhardie par des discussions concernant le virtuel avec Savina et une rencontre IRL (in real life) avec Myosotis.
Vaste débat, sujet inépuisable, bateau pour certains, inutile pour d'autres.
Il y a en effet échange et partage, site et blog, rencontre et connaissance, pseudo et prénom, blog et forum, et toutes ces nuances font que ce billet est voué à l'échec sauf si je me cantonne à ma propre expérience, ce que je m'empresse de faire. Dès lors, je vous demande de me pardonner si la première personne du singulier est très présente.
J'ai démarré ce blog il y a bientôt deux ans dans le but certain d'écrire et de partager émotions, toiles, lectures, impressions... J'avais un peu de temps à moi... Je me suis lancée et l'ai lancé à la mer. Un court instant, je l'ai mis en lien sur Facebook (que je ne fréquente pratiquement pas) mais l'ai très vite retiré, intimidée à l'idée que des connaissances (mes liens sur Facebook ne sont que des personnes que je connais réellement) me "découvrent". Au quotidien je me confie peu et à des personnes très ciblées et généralement en-dehors du cercle familial ou amical. Un cousin est cependant tombé par hasard sur le blog en recherchant une critique du film "Fauteuil d'orchestre" et ça a été très sympa de discuter ouvertement de cette aventure avec lui. Son épouse, Coquine, passe de temps à autre me faire un coucou et je mentirais si je disais que ça ne me fait pas plaisir. Vraie photo, vrai prénom : je ne me cache pas mais n'en dis pas trop et beaucoup tout à la fois. J'ai eu la chance d'avoir des lecteurs qui, je pense, partagent la même vision. J'avoue échanger une correspondance mail annexe et sporadique avec la plupart de mes lecteurs. La barrière physique a été franchie avec plaisir avec trois d'entre eux, Petit Belge, Coumarine et Myosotis. C'est pour moi le prolongement de partages qui nous permettent de nous connaître peu à peu et de plus en plus jusqu'à nous sentir familiers alors que nous ne nous sommes jamais vus. Pas ou peu de surprises sinon des bonnes. Sans doute parce que les personnes et les blogs fréquentés virtuellement sont "triés" au préalable. Comme je le disais à Savina, certains sentent l'arnaque ou une aventure qui n'est pas la mienne. Je m'empresse donc de m'en éloigner. Donc oui, on peut se faire des amis sur la toile si l'honnêteté est présente. Et oui, il faut rester sans cesse sur le qui-vive, car nos écrits, frêles esquifs,  sont des proies faciles pour tous les requins de la toile, les fishers, hackers et autres usurpateurs. Oui encore, je suis persuadée que ces correspondances peuvent générer de véritables amitiés tant que celles-ci se situent dans la vérité; pas nécessairement toute la vérité mais du moins une franchise de bon aloi. Et d'autant plus vraie qu'elle n'est pas freinée par des jugements de prime abord. Et l'imagination dans tout ça? C'est évident qu'elle remplit tous les trous laissés par les non-dits ou les pas-encore-dits, est-ce un mal? Mais je m'emballe, je parle, je parle, alors que Nicole Versailles rappelle avec raison dans "Tout d'un blog" que le secret du bon bloggeur consiste à rédiger des billets qui ne soient pas trop longs: le cyberlecteur a peu de temps, il zappe, passe d'un blog à l'autre, a ses visites quotidiennes à honorer, ses billets à rédiger, ses commentaires à traiter... Je ferais mieux de vous céder la parole.

l'attente, empruntée à Voir ou regarder.

25 commentaires:

  1. Tu as tout dit chère Delphine, il n'y a rien à ajouter. La seule chose qui m'ait encore empêchée de rencontrer in the real life mes amis de blog, c'est la distance: c'est loin, la Belgique!
    Je t'embrasse
    Célestine

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  2. Du virtuel au IRL... ça te turlupine on dirait ! Ce n'est pas la première fois que tu abordes le sujet il me semble... Celà dit, je suis tout à fait d'accord avec toi : honnêteté, et discretion... et tri surtout !
    Pour ma part, peu de choses à cacher, pas mal de choses à préserver... Des rencontres IRL ? Une, en huit ans ! Mais je ne suis pas complétement fermée, l'occasion fait le larron... ou pas ;o)

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  3. L'amitié n'est-elle pas toujours virtuelle? À moins qu'elle soit toujours réelle?

    Les échanges eux, sont bien réels et quel plaisir d'échanger avec vous! Affirmer que vous avez une bonne « écoute » pourrait sembler curieux, disons que vous possédez une excellente
    « lecture » à laquelle votre plume n'a rien à envier.

    Aujourd'hui, le medium se dit blogue, demain il se nommera autrement. Cela importe peu en autant que vous restiez accessible, de façon virtuelle ou autrement. Vous avez créé ce besoin de vous lire, de « clavarder » avec vous. Vous n'êtes donc plus sans responsabilité (rire).

    Accent Grave

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  4. s'ils savaient ce qu'on s'échangeait (miam)... Bises et bonne continuation dans ton nouveau rôle...

    Kabo: je crois en effet avoir déjà abordé le sujet mais pas aussi directement. C'est clair que c'est une "pré-occupation" étant donné que je la vis tous les jours et que je m'interroge de même. Mes avis que, vieille blogueuse, tu aurais beaucoup à partager à ce sujet.

    Accent: Amitié virtuelle ou réelle? les deux mon général tant qu'elle soit vraie. je ne connaissais pas le mot "clavarder" mais je me l'approprie dès aujourd'hui. Chez nous on dit "babbeler" (du néerlandais babbelen, bavarder). Je pourrais vous rendre la pareille et vous renvoyer la responsabilité (sourire). A très bientôt pour de nouvelles aventures quotidiennes sur notre bonne vieille terre.

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  5. "clavarder", je retiens moi aussi, ça me parle bien.
    et bien , je plussoie complètement à ton discours... pour il en est des relation du net, commecelles de la vie. quand on commence à donner don amitié à quelqu'un, ne risque t on pas, aussi, d'être déçue ?...

    "Rencontrer mes amis de blogs", j'en rêve, et compte bien, quand j'aurai mon "chez moi", le mettre à exécution. Et j'ai hâte que ça se produise, gourmande de rencontres que je suis... Tous sexes confondus, y compris "neutre". (je plaisante).

    Au plaisir toujours renouvelé de t lire.

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  6. Delphine : oui, je peux te raconter mes années de bloguage intempestif, la découverte, les déconnades, les guerres des blogs,les fakes etc... mais je n'ai pas envie de publier sur le sujet... toujours polémique, et le temps donne un recul qui rend toutes ces histoires bien peu interessantes... Mais si tu veux, un jour, je te raconte, à toi.
    ;o)

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  7. Sur le blog, il y a échanges, sans doute. Mais y-a-t-il des amitiés? Je n'en suis pas certain. L'amitié, comme l'amour, se nourrit d'odeurs, de scintillements dans les yeux, de regards compatissants, du son de la voix. Le réel ne ment pas, ou mal. Le virtuel peut biaiser, il ne communique que par les mots ou les non-dits. Virtuel et vérité vont-ils de pair? Je ne sais pas. Je pense que le virtuel peut créer une amitié sincère, mais pas forcément véritable. En tout cas, ce billet fait réfléchir. Merci.

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  8. Chère Del,

    J'aime beaucoup ton billet, car forcément il touche à beaucoup de points qu'il serait tentant de débattre.
    L'aspect du virtuel, et l'analyse que l'on peut faire du comportement de l'internaute vis-à-vis de celui-ci est évidemment plus qu'intéressant, ne fusse que pour comprendre son propre fonctionnement en vue d'esquisser celui de l'autre (internaute).

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  9. Moi, oui, c'est toujours moi, moi, moi, chez moi... je préfère l'idée de voisin virtuel à l'ami virtuel. On sent la présence de son voisin. On peut se dire bonjour. On partage la parole. Ami virtuel est une terme si floue que je finis par le soupçonner. Le voisin vit dans le voisinage. Il doit ouvrir un peu sa maison aux autres, faire le tri, mais pas trop, et dompter sa peur aussi. En revanche, c'est bien de se cacher un peu derrière un nom de plume pour éviter des soucis de s'exposer le moi trop.

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  10. Lorsque j'ai créé mon blog en décembre 2006, c'était avant tout pour défendre l'unité de notre pays et le mettre en valeur. Au fil du temps, j'ai pris de plus en plus de plaisir à faire des recherches et à écrire mes articles (que je prépare longtemps à l'avance), un peu à la manière d'un journaliste ayant une liberté totale pour le choix des sujets. Pendant un an et demi, j'en suis resté à ce stade car je n'avais que des lecteurs de passage et certains articles restaient parfois sans commentaire.

    Puis, en juillet 2008, le Journal d'un Petit Belge a pris un nouvel élan avec des lecteurs réguliers et à partir de là, j'ai commencé à construire des liens avec certains d'entre eux. Mon blog n'ayant pas que des amis (je l'ai un jour trouvé dans une catégorie "Nos adversaires" d'un site rattachiste) et n'ayant aucune confiance en Youri, je fais attention à donner le moins possible d'informations personnelles. Mais la plupart de mes lecteurs connaissent mon nom et ont mon adresse email.

    Ce qui me plaît avec mes lecteurs, c'est que je fais la connaissance de personnes d'âges, de métiers, de régions, de centres d'intérêt et de caractères différents, et je trouve que cela m'enrichit. J'en ai rencontré plusieurs d'entre eux (David, Pierre-Jean, Louis, Coumarine et toi) et j'ai parlé une demi-heure au téléphone avec Edmée lors de son retour en Belgique l'an dernier. Je n'ai jamais été ni déçu, ni surpris par ces rencontres, et j'avais l'impression de les connaître depuis longtemps. Je classe d'ailleurs mes connaissances en quatre groupes : ma famille, mes amis, mes collègues et mes connaissances de la blogosphère. Malgré la distance, Pierre-Jean est devenu un de mes meilleurs amis car nous avons le même âge et beaucoup de centres d'intérêt communs. Il y a quelques mois, je suis allé en Thalys jusque Paris pour passer une journée avec lui, et ce fut génial. On s'envoie un mail une fois par semaine.

    Par contre, je ne suis resté que peu de temps sur Facebook car cela me mettait mal à l'aise d'entrer dans la vie privée des gens d'une part, et j'étais harcelé par mes élèves qui voulaient devenir mes "amis" (ce que je refusais) d'autre part.

    Alors qu'on dit souvent que notre société devient de plus en plus individuelle, je suis souvent étonné de voir la solidarité et la générosité de la blogosphère. Quand quelqu'un a le caphare ou un problème, il reçoit beaucoup de soutien de ses lecteurs. Je pense aussi à toutes les marques de sympathie reçues par Florence lors du lancement de son blog. Le ferait-on pour son voisin de palier?

    Voilà quelques réflexions suite à ton article. Cela ne m'apporte que des satisfactions, et comme toi, mon instinct me guide souvent vers les "bons" blogs. Par ailleurs, c'est vrai que je n'aime pas les trop longs articles et les blogs qui sont difficiles d'accès car il y a trop de photos et vidéos.

    Je termine par une question à se poser : est-on plus proche d'amis avec qui on passe une soirée 3 ou 4 fois par an, ou de bloggeurs avec qui on discute plusieurs fois par semaine (voire tous les jours)? Qui nous connaît le mieux finalement?

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  11. Françoise: et moi j'aime le néologisme "plussoyer" bien qu'il fasse très médiéval, à mon avis :-) La rencontre IRL est étrange étant donné qu'on découvre une personne en chair et en os alors qu'on la connaît très bien sous de nombreuses facettes: un décalage qu'il faut assimiler, l'imagination dont je parle dans le billet comblant les vides et ne respectant pas souvent la réalité.

    Damien: tu en viens à la grande faiblesse de ce billet: l'acception du mot "amitié". Tu la vois comme un tout, tout comme l'homme est un tout. L'amitié virtuelle ne représenterait qu'une seule dimension de l'autre. Mais j'ai fait des raccourcis d'une part parce que je parle de personnes avec lesquelles j'échange autrement que sur la toile et par ailleurs parce que certains de ces échanges ce sont soldés par une rencontre IRL. Nous ne sommes de fait plus dans le virtuel mais dans le réel. Mon billet se démonte par lui-même. Soupir. J'avoue quand même que le net me permet de découvrir des personnes que je n'aurais sans doute pas la chance de connaître aussi "intensément" dans la vie sociale ou professionnelle habituelle. Cela entraîne estime et échanges et en vaut la peine.

    Savina: euh, je ne suis pas certaine de saisir ta dernière phrase. Tu parles du fonctionnement de soi-même? Qui permet de comprendre le fonctionnement de l'autre cyber-interlocuteur? Tu veux bien développer?

    Go: comme je le disais à Damien, tout dépend de la définition de l'amitié et des glissements de sens que j'ai fait malencontrueux ce qui rend ce billet totalement incongru mais pas tant que ça. Ah les nuances...Mais j'apprécie beaucoup la présence de mes voisins virtuels. Je ne suis pas adepte du pseudo, mais tout dépend de ce qu'on veut faire et dire au monde entier. SI tu as un pseudo, pourquoi avoir peur?

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  12. Comme c’est juste ce que tu écris Delphine ! Une fois les déplaisants évincés d’une façon ou d’une autre, que de merveilleux moments nous passons avec les élus ! Nous nageons dans le virtuel qui a un réel parfum de vie au jour le jour, et nous vivons de réelles amitiés teintées de virtualité ! Edmée est experte en la matière et Carine-Laure la suit de près.
    J’avais connu Petit Belge par ses commentaires qui me plaisaient beaucoup, puis en allant feuilleter son journal, j’y ai trouvé (entre autre) Edmée … Lorsque j’ai accédé aux vœux de Petit Belge de créer mon blog, il me l’a parrainé comme tu le sais ! Ainsi, j’ai bénéficié tout de suite d’un excellant noyau d’amis potentiels, et maintenant j’ai une bonne vingtaine de fidèles amis bien sympathiques dont certains que j’aurais bien du chagrin si je devais maintenant ne plus les voir ! Ou plutôt, ne plus les lire.
    Je t’envoie de bons bisous virtuels, mais avec toute mon affection bien réelle !
    Bonne Soirée Delphine !
    Florence

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  13. Kabo: Oups, pardon, je reviens vers toi: avec plaisir, je crois que cette expérience vaut la peine d'être partagée. Tu as mes coordonnées. Et peut-être passerai-je à Paris un de ces 4?

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  14. Je suis nouvelle dans la blogo, mais j'ai une amie qui y est installée depuis X temps, et elle m'a toujours démontée que des liens se tissaient sur la toile.
    Evidemment il faut du temps, laisser faire le temps....
    Et il est vrai que je sens déjà la différence entre les comms de cetains bloggeurs(es).
    mais dans la réalité, il se passe la même chose, ce n'est pas parce qu'on se voit.
    Ceux qui prennent le téléphone pour avoir des nouvelles, qui osent se déplacer pour un service... et les autres qui ne font aucune démarche et qui se disent des ami(e)s !!!
    Bonne soirée

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  15. Des relations agréables, parfois intéressantes, oui, la Toile permet cela et je ne lui en demande pas plus. Donc, comme tu le précises, pas de vrais amis, mais l'occasion de tisser, si affinités, à chaque fois une relation différente avec une variété de gens. C'est bien enrichissant, parfois amusant, et ça fait quelques fois chaud au coeur aussi.

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  16. Tout dépend effectivement du sens que l'on donne à "amis". Quand j'étais jeune, à l'école, j'avais des "pen friends", des amis de plume, plus vilainement appelés "correspondants". Idem les marraines de soldats pendant la guerre. Et je ne pense pas que le fait de ne jamais se rencontrer empêche un réel sentiment d'amitié. Tant de choses se partagent à l'écrit finalement.
    Et quand la rencontre virtuelle devient réelle et que le courant passe, on sait que l'on ne s'est pas vraiment trompé. Et je peux te dire Damien que le scintillement dans les yeux, il y était.... :-)
    Bisous Delphine.

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  17. Je pense qu'en suivant un blog et son auteur pendant un certain temps, on a une idée de la constance de la pensée et de la personalité. On sent une vraie affinité qui se développe. (ou pas, naturellement)

    Oui, on pourrait alors "sauter le pas" et faire une incursion de reconnaissance dans le monde du réel. Sans s'engager plus loin. Et au fond, c'est un des plaisirs de ces rencontres: elles prennent leur temps, ont besoin de confort, de confiance, et de trouver la place qu'elles veulent vraiment tenir! Les choses se font l'une après l'autre, mais avec une certaine profondeur.

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  18. Il y a blog et blog. Certains donnent à voir une réalité édulcorée, que des jolies choses, des jolies photos ... je ne souhaiterai pas les rencontrer (même si j'aime leurs blogs) car ce n'est pas la 'vraie' vie, et puis il y a les gens vrais, qui partagent et ceux là, j'aimerai les rencontrer tout en ayant un peu peur de les décevoir :))

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  19. Delphine, idem, tu as mon mail, alors préviens moi d'un éventuel passage à la capitale du monde ! (je connais le lieu secret où lesmacarons sont les meilleurs du monde...)
    Je me ferai un plaisir de partager !
    :o)

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  20. PB: merci pour ce témoignage qui rejoint la complexité de ces rencontres. Deux points que tu soulignes cependant, la continuité dans la relation IRL et le fait que tu ne sois pas surpris parce que tes interlocuteurs sont des personnes sincères justement, et ensuite, ce décalage entre le sentiment de très bien connaître une personne et d'avoir tout à découvrir. Quand je parlais à Myo et qu'elle me racontait certaines choses, certaines très basiques nous étaient inconnues alors qu'on savait l'une de l'autre des éléments que notre entourage même ne connait pas. Même expérience avec toi. C'est réellement surprenant ou étrange (pour le moment je ne distingue pas trop les deux mots). Au fond, on ne connaît pas le sourire mais une partie de l'âme...

    Florence: je crois que nous avons la chance de côtoyer des personnes qui ont une personnalité riche et généreuse et c'est un bonheur de les connaître. Merci pour ta spontanéité et toutes les merveilles de ton jardin qui bientôt rentrera en léthargie...
    Restent les vieilles pierres...

    Marie-Camille: benvenue dans notre blogovillage et sur ce blog. Célestine parlait de Bisounours, c'est qu'ici les gens sont sympas et intéressants, un bonheur! J'en profite d'ailleurs pour les remercier tous pour leurs visites qui me font toujours un plaisir fou. Comme tu dis, on perçoit rapidement les personnes avec qui ça colle et les autres...

    Colo: ben oui, il y a de la chaleur humaine qui passe dans toutes ces ondes, c'est ça qui est étrange.

    Myo: merci pour ton gentil message. C'est vrai que c'était bien et trop court. J'espère que cette semaine a mieux débuté que celle de la semaine dernière n'a terminé. Et ton rhube, ça va? Le mien est toujours là, je t'embrasse de loin.

    Edmée: voilà: je crois que tu as trouvé, plutôt que de parler d'amitié, "affinité" reprend toutes les nuances que je souhaitais apporter! Merci Edmée. Quand je disais que les lecteurs de ce blog étaient intéressants (sourire). Je pensais à "échanges" mais ça fait un peu échangiste...

    ms: je ne crois pas en connaître beaucoup de ceux-là. Et tu nous gâtes de vos aventures pires que dans la vraie vie sauf que c'est la vraie vie haha! Peur de décevoir, c'est un sentiment qu'on connaît tous je crois du fait de ce décalage entre ce qu'on connaît et toute l'enveloppe qu'on ne connaît pas et que décrit si bien Damien.

    Kabo: comme tu y vas: tous les chemins mènent à Rome mais tous les chemins partent de Paris, c'est bien connu! En fait, au début je croyais que tu parlais de Bruxelles capitale d'un petit (encore) pays et d'un grand continent ;-) Ca marche! Décidément, même si c'est bon, tu manges vraiment mal (clin d'oeil)

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  21. Je vois le blog cmme une porte ouverte vers les amitiés, une chance insespérée de renconter un tas de gens que nous n'aurions jamais rencontré autrement.
    Il y a aussi des coups de griffes, parfois douloureux, mais tant de bonheur aussi.
    Je t'embrasse
    Math

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  22. J'aime ces amitiés virtuelles qui restent dans l'anonymat. Je les trouve profondes et vraies même si elles peuvent être temporaires. Pas de contrat, pas de promesse. On est beaucoup sur la toile pendant une période, puis on y est moins, pour y revenir ensuite, sans avoir besoin de se justifier. On met un commentaire, on n'en met pas, les choses sont simples. On se nourrit des blogs amis, des commentaires laissés, de savoir qu'on est un peu dans la tête de nos visiteurs. Cela suffit et c'est déjà beaucoup.
    Bises
    PS : quand j'aurai un peu plus de temps, je recontacterai paypal qui ne m'a jamais rappelée ;-)

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  23. bonjour,
    je suis assez d'accord avec vous pour dire que le blog est intimidant lorsqu'il est lu par des gens que l'on connait. pour moi, c'est un jardin secret ouvert à l'inconnu. Mais dès lors qu'un ami, un collègue, un voisin, un membre de ma famille y met le nez : cela me dérange ! et je ne comprends pas pourquoi. mais il y a autre chose de complexe dans ces relations de blogs à blogs, comme vous dites on trouve dans ces "amitiés virtuelles" une certaine chaleur, une complicité quelques fois et des échanges souvent enrichissants mais on se dit quand même : ce n'est pas moi.... comment dirais-je ? c'est compliqué : "je" me manque en tant que personnage virtuel, à travers mon écriture "je" n'existe pas vraiment, je suis le fantôme de moi-même et pourtant d'autres me parlent et semblent m'apprécier... et je crois les apprécier à travers ce que je lis. Donc ! c'est étrange.... - ce que je dis aussi est étrange - bon j'arrête . :-) bonne soirée.

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  24. Ah ! je voulais rajouter une chose : ma grand mère a rencontré mon grand père après avoir été sa marraine de guerre ... après l'écrit le courant est passé ...puisque je suis ici pour le raconter... tout est possible...donc....@pluche

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  25. Math: merci pour ton passage. Des coups de griffe, oui, mais qui ont souligné la solidarité de tous les autres...

    Epi: des échanges éphémères et enrichissants souvent, parfois davantage. Mais c'est bien. Je faisais l'éloge de tes carnets la semaine dernière encore, alors que je notais tous les DVD et livres prêtés. merci et n'oublie pas Paypal, je n'aime pas avoir des dettes.

    Krole: Pas si étrange que ça; je crois que nous percevons tous ce décalage. Et quelle belle histoire d'amour! Merci de la partager avec nous.

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