mercredi 29 avril 2009

Art et harmonica - "Ne me quitte pas" Toots Thielemans

Enfant, n'avez-vous jamais reçu un harmonica? Quels sons en tiriez-vous? En ce qui me concerne, ce qui émanait de mon instrument dégoulinant de salive n'était rien d'autre que d'espèces de miaulements stridents, déchirant les tympans de mon entourage. J'y repensais ce midi en entendant notre plus jeune souffler dans un harmonica (en plastique jaune fluo, c'est lui qui l'a choisi!) au lieu de faire sa sieste. Expérience à l'appui, on a réellement quelques difficultés à concevoir que ce petit instrument strié peut générer de belles sonorités. Ecoutez Toots Thielemans, sa musique est comme lui: généreuse, tendre et amusante, parfois mélancolique, simple et lumineuse.

mardi 28 avril 2009

Nouveaux défis

A peine en fonction, c'est à mon tour de licencier: deux en deux jours, c'est beaucoup, mais ces licenciements sont motivés par des arguments qui tiennent la route. J'ai simplement démarré mon job au mauvais moment. Et je ne peux rien faire d'autre qu'octroyer des conseils aux licenciés et aux dirigeants et écouter les collaborateurs, essayant de gérer une communication qui de toute façon sera mal perçue... J'attends avec impatience le moment où nous irons réellement de l'avant et où nous pourrons le faire avec l'enthousiasme retrouvé de tous les travailleurs. Autant vous dire qu'aujourd'hui, le climat de confiance s'étiole à une allure vv'. Je m'étonne qu'ils n'aient pas encore assimilé Delphine à licenciement. Avant d'appeler quelqu'un dans mon bureau, je dois le rassurer au préalable. C'est vous dire...
J'ai emprunté la photo au site: http://www.plusmagazine.be

dimanche 26 avril 2009

"Don't worry" Playing for change



Join the Movement to help build schools, connect students, and inspire communities in need through music.
http://playingforchange.com

"Out of Africa" Karen Blixen



"If I know a song of Africa, of the giraffe and the African new moon lying on her back, of the plows in the fields and the sweaty faces of the coffee pickers, does Africa know a song of me? Will the air over the plain quiver with a color that I have had on, or the children invent a game in which my name is, or the full moon throw a shadow over the gravel of the drive that was like me, or will the eagles of the Ngong Hills look out for me?"

samedi 25 avril 2009

Jean-François Gambino

"Têtes de lionnes"

" Le guépard"

Je vous avais parlé il y a quelques semaines de ce sculpteur animalier que nous avions découvert à Eurantica. Ces photos viennent de me parvenir et je ne peux m'empêcher de les partager avec vous. Elles ne reproduisent que partiellement la force tranquille des lionnes, la souplesse puissante et musclée du guépard en plein élan. Quand vous les avez en face de vous, vous ne pouvez faire autre chose que les contempler. Gambino a réussi ce à quoi tend tout artiste: il a donné vie à ses oeuvres. Vous n'êtes pas en présence d'un amas de terre grossièrement travaillé, c'est le souffle des lionnes assoiffées qui caresse votre main, c'est leur langue rapeuse qui racle les dernières gouttes d'eau, c'est la course du guépard qui agite l'air...
Gambino s'est mis à la scupture en 2003. Il a déjà remporté plusieurs prix.

vendredi 24 avril 2009

La gouvernance ou de l'art de rassurer.

Depuis plus d'une semaine, j'entends les politiciens, tous partis confondus, parler sans arrêt de gouvernance. Cela ne vous a-t-il pas frappé? La première fois que j'ai entendu ce terme, c'était dans le contexte informatique. Le monde de l'entreprise s'en était déjà emparé pour le transmettre au secteur public. On parle dès lors de gouvernance politique, de gouvernance européenne, de gouvernance mondiale... Si je résume très grossièrement -et comme je les comprends- les nombreuses acceptions du terme dans les différents environnements où on peut le trouver, la gouvernance suppose la prise en compte de tous les éléments et de tous les acteurs qui ont un rôle à jouer dans un contexte déterminé (ce qui implique dès lors une décentralisation), et la coordination et l'interaction harmonieuse de ces éléments et de ces acteurs, chacun dans ses spécificités et dans son rôle respectif.
Bien, avec tout ça, je ne suis pas sûre que nos chefs d'entreprise et nos politiciens sachent exactement quelle définition donner à ce terme. Ils l'utilisent certainement comme l'étendard de toutes les vertus et de tous les changements positifs, d'une avancée vers un futur prometteur, ne parle-t-on pas de "bonne gouvernance"? Ainsi soit-il.

lundi 20 avril 2009

Rentrée, Disneyland, Susan Boyle et la célébrité


La rentrée pour les enfants, pour moi aussi. Ça s'est bien passé heureusement. Le deuxième jour est toujours plus facile que le premier (je dis ça pour demain).
Le week-end chez Mickey, une surprise d'Amaury. Vous me voyez parler à un Mickey grandeur nature, chanter sous les pétards et les confettis? et bien, les à-priori, c'est fini! Nous avons passé un week-end féerique et j'avoue que Disneyland est une surprise très professionnelle et impressionnante, même pour les adultes que nous sommes. Ma fille n'arrêtait pas de me répéter: "Mamy, ce n'est pas possible, c'est de la magie".
Depuis plusieurs jours, j'entendais parler d'une certaine "Susan, célèbre en 5 min"... mais arrivais toujours trop tard pour savoir de qui et de quoi il s'agissait. Merci internet, j'ai découvert le secret de Susan Boyle! Une apparence qui pourrait prêter à sourire, ou du moins qui ne fait pas penser à une star de la chanson, mais une voix et une technique époustouflantes. Comme quoi, les jugements hâtifs et superficiels, définitivement au placard! Et (Je n'ai pas trouvé de version importable sur Youtube, mais il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous pour l'écouter)
http://www.youtube.com/watch?v=9lp0IWv8QZY&feature=related

jeudi 16 avril 2009

"Ain't no sunshine" freddie King

Changements climatiques

Incroyable ce que nous sommes réceptifs aux changements climatiques! Je lisais sur Facebook les commentaires de certaines de mes connexions et tous se ressemblent (en étant plus ou moins originaux dans la forme) : il fait beau, je vais bien et la vie est belle, il fait moche et j'ai le moral dans les talons, qui suis-je? que fais-je? Où vais-je? J'avoue être la première à vivre cette osmose avec la météo. J'ai tellement besoin de soleil et de chaleur! Savez-vous qu'on parle de dépression printanière et automnale? Un ami me racontait qu'il était très sensible aux variations saisonnières, surtout en automne (notez que c'est un artiste). J'ai de nombreux amis du Sud qui ne supportent pas le climat belge: ce couvercle dont parle Baudelaire (Spleen, Les Fleurs du Mal, http://www.site-magister.com/spleen.htm ) je vous assure que nous, on connaît: rares sont les jours de grand ciel bleu, de soleil brûlant. En général, nous nous contentons d'un ciel bas, gris, lourd, et s'il n'est pas orageux, il est presque toujours chargé de nuages. Mais pourquoi suis-je née en Belgique? Pourquoi sommes-nous tellement attachés à notre pays? On a dû se tromper quelque part. Je suis sûre qu'avant ma naissance j'étais destinée à vivre plus au Sud...

"Femme devant le soleil" Miró

lundi 13 avril 2009

Correspondance épistolaire

En rangeant, j'ai retrouvé cette lettre écrite il y a quelques années par mon frère. Elle m'a remplie de nostalgie. Aujourd'hui, nous correspondons essentiellement par mail ou par SMS, usons d'abréviations, négligeons la grammaire et l'orthographe. Si on ne nous répond pas dans la demi-heure, nous nous estimons délaissés ou pis, mal-aimés. Où est-il, ce temps béni où nous pouvions attendre des jours et des semaines des nouvelles de nos proches sans pour autant tirer des conclusions négatives? La rapidité et la masse d'information que nous recevons quotidiennement nous éloigne du sens profond de la correspondance: transmettre des nouvelles, bien entendu, mais surtout, envoyer notre amour, notre affection ou notre amitié au destinataire. Alors, bien que ma main n'ait plus l'habitude de tenir une plume (si ce n'est pour signer des contrats) je prends la résolution de m'y remettre et d'envoyer de temps à autre une lettre à mes proches, comme ça, tout simplement.

vendredi 10 avril 2009

Vendredi Saint - 10 avril



10 avril, vendredi Saint. Par Amour, un sacrifice, jusqu'à la croix.
A l'ombre de cette croix, 10 ans de mariage, aujourd'hui.

Calvaire de la Folie, photo de J.F. Martin.

mardi 7 avril 2009

Barroso, le G20 et la mondialisation

Je ne sais pas si vous avez eu l'occasion de lire les propos de Barroso concernant le G20. Ils sont parus dans le Monde et la Libre de cette semaine. On les trouve facilement en ligne. Ci-dessous quelques extraits qui m'ont réellement frappés:
"Nous vivons la première grande crise de l'ère de la mondialisation. Certains l'imputent à la mondialisation elle-même (hum, je m'y reconnais un tout petit peu...) et voient la solution dans une "démondialisation" (je pense personnellement qu'il est trop tard pour faire marche arrière). (...) C'est bien en refondant la mondialisation que nous sortirons de la crise.
Il faut mettre en place un ensemble de règles à l'échelle mondiale qui nous permettent de maîtriser la mondialisation. (...) Ces règles à mettre en place doivent reposer sur des valeurs et sur des principes éthiques. Elles doivent concilier liberté, responsabilité et solidarité. Elles doivent garantir que les marchés récompensent le travail et l'initiative, et non la simple spéculation. L'Union européenne est bien placée pour jouer un rôle moteur dans une mondialisation fondée sur des valeurs et des règles bien précises."
Suivent ensuite l'énumération des mesures prises par le G2O.
Nombreux sont ceux qui ont critiqués ces propos de Barroso. Personnellement, j'espère que les valeurs énoncées ci-dessus pourront vraiment se retrouver au coeur des mesures concrètes de la nouvelle mondialisation qu'ils définissent aujourd'hui. Je préfère espérer, sinon, où allons-nous?

Cette photo de Barroso a été empruntée à Times.com. Je l'ai choisie parce que son regard colle tout à fait à ses propos optimistes, positifs, utopiques?

vendredi 3 avril 2009

L'informatique et moi

Pendant 5 ans, j'ai travaillé dans le secteur de l'informatique. Dans les ressources humaines, d'accord, mais entourée d'ingénieurs civils ou informatiques très cartésiens, baignée dans la culture anglo-saxonne si... particulière. Une excellente école pour quelqu'un comme moi qui, spontanément, n'aurait choisi ni ce secteur ni cette culture. Lors de ma dernière interview, on m'a demandé quelles étaient mes compétences en informatique. "En tant qu'utilisateur?" -"Non, non, vos compétences techniques." -"Euh, autant considérer que je n'en ai pas". C'était une question légitime pourtant. J'ai été amenée à recruter un grand nombre de profils techniques. Je peux vous citer tous les langages de programmation, vous dire si un chef de projet est compétent, si le programmeur documente bien son travail, s'il a travaillé sur des projets intéressants, sur server ou sur pc, s'il sait travailler en équipe etc. Struts, hibernate, j2ee, .net, Cobol, système, BI, ITIL, CMM, AAA, EDM, ATM. Et pourtant, malgré ces connaissances, pourquoi suis-je toujours celle qui bloque son pc parce qu'elle a encodé son mot de passe en majuscules à trois reprises? Pourquoi me fait-on remarquer que je n'ai pas branché la prise? pourquoi, lorsque je fais appel au helpdesk, lui suffit-il de souffler sur ma batterie pour que mon laptop démarre (je vous jure à ma plus grande honte que c'est véridique)? Pourquoi ai-je toujours des bourrages de papier? Pourquoi mon imprimante se déconfigure-t-elle? Pourquoi ma Newsletter fait-elle 3 MB et bloque-t-elle tous les ordinateurs? Je préfère ne pas entendre la réponse et ne prétendre à aucune compétence sans rentrer plus avant dans les détails. A chacun sa spécialité, finalement. C'est correct, non?

"Somewhere over the rainbow" Connie Talbot

jeudi 2 avril 2009

"Trois wagons à bestiaux" Zila Rennert

Jeune juive d'origine Lituanienne, Zila Rennert narre avec beaucoup de simplicité l'épopée de sa famille qui a connu la première guerre mondiale, la révolution russe et la deuxième guerre mondiale, les déportations, les ghettos, les caches, les fuites, les insurrections, les dénonciations, les arrestations et les morts. Ces gens fortunés -le père est l'inventeur de la cigarette avec filtre, des pochettes d'allumettes en carton et d'un distributeur de paquets de cigarettes- ont vécu ces atrocités avec une dignité, un courage, une générosité et une abnégation exemplaires.
Ce que j'en retiens? Deux phrases qui m'ont profondément émues:"Moi qui n’étais pas croyante, j’aurais tellement voulu me réfugier dans la prière !"
"Chaque attente se termine, parfois bien et parfois mal, mais elle se termine. Pendant cette éternité, elle vous ronge, elle vous mine."

mercredi 1 avril 2009

"Lucky" Jason Mraz & Colbie Caillat

Lucky...I have a new job. Life is hard but at the same time so beautiful! Hope I will find some time to continue with this blog because although a very few people read it, it means something (a lot of things) for me.



"Lucky" aussi et surtout parce que dans quelques jours nous fêtons nos dix ans de mariage!
...et ce n'est pas un poisson d'avril!