vendredi 30 juillet 2010

Miscellaneous II



Il semble que le Québec soit une mine d'artistes qui percent les uns après les autres, crevant les charts de leur talent. Bonne chance, Bobby Bazini! Je lui souhaite surtout de continuer à faire de la bonne musique, en espérant que le succès à venir l'influence positivement! Superbe découverte en tout cas.
Les dernières perles de Chenapan :
  • Mamy, ze peux manzer des casse-noisettes (notez son érudition :-) ?
  • Mamy, tu veux bien me santer "Cacahuète, ze te plumerai" (là, mon coeur de mère se dit qu'il pourrait y avoir confusion).
  • Mamy, ze vais pispotter (certainement un belgicisme, car un "pispot'" est un pot de chambre en néerlandais, et "pispotten" signifie chez les enfants "désigner celui qui y est"). Alors on y va: "Pispotte, cacahuète (décidément); ça sara pas toi, ça sara moi, moi et moi!". Si c'est pas objectif, ça!

    Photo prise hier par mon grand, qui a l'oeil!

lundi 26 juillet 2010

Souffrance - "Une canne à pêche pour mon grand-père" de Gao Xingjian


« L’eau de la rivière était limpide. J’ai pris à la main les chaussures à talon de Fangfang et mes sandales de cuir. Je lui donnais l’autre main. Elle tenait sa jupe relevée. Nous avancions à tâtons, pieds nus dans l’eau. Cela faisait longtemps que je n’avais pas marché ainsi. Même les pierres glissantes de la rivière me piquaient les pieds.
-Tu as mal ? demandai-je à Fangfang.
-J’aime ça, as-tu répondu à voix basse. Au cours de notre lune de miel, même avoir mal aux pieds était une sensation de bonheur. Et tous les malheurs du monde semblaient filer entre nos orteils. »
Gao Xingjian, « Une canne à pêche pour mon grand-père », éd. De l’Aube, 1997, p. 15-16.

"Même avoir mal aux pieds était une sensation de bonheur"...
Combien de fois ne nous sommes-nous pas interrogés sur le pourquoi de la souffrance?
Gao Xingjian nous souffle la réponse, si simple, si élémentaire, si facile et si difficile qu'elle nous échappe souvent:

quand on aime, la souffrance prend tout son sens.

Photo empruntée à Voirouregarder, Laos, avec mon admiration et ma reconnaissance.

mercredi 21 juillet 2010

Recordare


Ola de calor. Vague de chaleur. Vague? Mer de chaleur, oui! Une mer de bleu, de vert et d'ocre, vibrante torpeur où chaque pas se heurte à la masse de la pierre omniprésente. La montagne protège jalousement son trésor: l'eau exubérante, jaillissant d'une cache invisible, bondit sur la roche pour soulager toutes nos soifs. Aussi pure que les rires de nos enfants, leurs regards où se mêlent joie de vivre et ce mélange un peu complexe de naïveté et d'intériorité qui révèlent les adultes qu'ils seront demain. Ces journées de découvertes, de lectures, d'intense activité physique et de délicieuse oisiveté dorent les peaux, étirent les muscles et apaisent les esprits tourmentés après une année lourde et difficile. Le sommeil, seulement troublé par l'immobilité de la nuit trop chaude, est serein.
Le regard se détache de la montagne travaillée au burin de la nature et de l'homme pour contempler...

samedi 3 juillet 2010

Vacances



Mes amis, je vous remercie pour vos gentils messages. Je ne pars pas pour des lustres et je ne serai pas éloignée d'un clavier et d'une connexion pendant plusieurs mois... Mais les va-et-viens, les éloignements et les enfants ne me permettront pas toujours de profiter de votre présence, même si je suis de tout coeur avec vous. Je vous souhaite plein de bonnes choses et vous dis à très bientôt!

Merci à Sophie pour ces photos plus belles les unes que les autres!