mercredi 28 septembre 2011

Commentaires, Louis, Adèle "Someone like you"

Titre "Commentaires" catalogué dans la rubrique insolite. Surprenant, c'est le moins qu'on puisse dire. Je ne sais si vous êtes dans la même galère que moi, mais il m'est impossible de laisser un commentaire en bas de page de vos messages (les pop-up semblent fonctionner, par contre), encore moins chez moi, c'est un comble! Vous m'en voyez désolée. Espérons seulement que la toile acceptera de libérer ce billet insignifiant afin qu'il s'envole jusqu'à vous.
Alors, afin de prendre notre mal en patience, je vous propose quelques trésors disparates, une rencontre surprenante en bas de chez nous, et puis, bien sûr, un peu de musique, como no!


en passant, dans notre belle avenue....


lundi 26 septembre 2011

Envol



Laissons-nous donc emporter par cette confiante envolée qui révèle que l'homme est capable du pire, mais du meilleur aussi...

lundi 19 septembre 2011

Cercles concentriques

photo empruntée à Michel Corboz
Epuisante rentrée harassante et ce rhume et cette toux qui n'en finissent pas. Mais ça y est, les livres et cahiers sont recouverts, les enfants bien intégrés, les activités recommencées et les vitamines achetées. On aborde sereinement les semaines à venir tout en se préoccupant des inscriptions de l'année prochaine. C'est que depuis quelques années, on a tout compliqué et qu'on n'est jamais certain d'avoir l'école de son choix. Mixité sociale oblige. Mais bon, on ne va pas polémiquer là-dessus, quand on refuse de faire de la politique, on n'a qu'à s'en prendre à soi-même...
Pourquoi tous ces gens perdent-ils leur énergie à doubler, faire des queues de poisson, claxonner, invectiver, injurier, faire des gestes obscènes? Pourquoi ces appels de phares? Leur agressivité est contagieuse et se propage en anneaux concentriques. Mais elle ne m'atteindra pas. J'ai pris la ferme résolution de ne pas me prendre la tête et de profiter de ces moments de lente progression pour faire le plein d'énergie et démarrer positivement la journée. A la différence de certains internautes qui faisaient part de leur besoin de vide, moi, j'ai besoin de me remplir. Me remplir de sourires, de je t'aime, de lumière, de tendresse, de courage pour aborder les moments difficiles de la journée, pour supporter la fatigue et les mauvaises nuits sans en faire subir les conséquences à mon entourage, et puis envoyer une pensée, une prière pour telle personne aimée, confier une préoccupation, déposer un fardeau trop lourd, me délester pour me remplir autrement. Dans la voiture voisine de la mienne, une jeune femme observe coquettement son image dans le rétro et rit, le rose aux joues, en croisant mon sourire amusé. On me fait des appels de phares pour me laisser passer: regard reconnaissant, geste de remerciement, deux coeurs un peu plus légers, deux personnes un peu plus humaines, des enfants saluent les automobilistes, comptant sans doute le nombre de conducteurs qui leur répondent, un homme chantonne au rythme de la chanson que j'écoute, nous rions en même temps, sans doute écoutons-nous la même fréquence, ça crée des liens, des cercles concentriques qui se répandront bien plus loin, bien plus généreusement que les autres.

samedi 10 septembre 2011

These days et "you belong to the city" Glenn Frey



Hier, Bruxelles sentait l'huile d'olive frelatée. J'ai d'abord cru que c'était la proximité de ce restaurant que je longeais, puis j'ai fait un saut chez le médecin et le pharmacien pour l'un des miens, rien de grave rassurez-vous, l'ai reconduit à l'école et où que j'allais, l'odeur d'huile d'olive frelatée persistait. On se serait cru dans un souk marocain, ce que m'ont confirmé des amis très chers chez qui nous avons dîné le soir. Je n'aime pas trop ça. Je ne puis croire que les embouteillages inhabituels joints à la pluie persistante en soient seuls la cause.
Aujourd'hui, nous sommes repassés de l'automne à l'été, avons troqué gabardine et boots contre top et jupette, il fait 29°. Il fait très chaud, très moite, fameusement lourd. Mais je ne me plains pas. J'aime la chaleur, qu'elle caresse ma peau ou s'y colle peu importe, quand elle est là, je me sens vivante.
Cet été, j'avoue cependant que j'ai dû abdiquer. Tous les espagnols se plaignaient de la vague de chaleur qui nous assaillait. Les 40° étaient devenus habituels. Les éventails heurtaient en rythme le large poitrail de ces dames, les chapeaux s'agitaient devant ces messieurs tandis que je riais, heureuse. Cependant, à aucun moment de ces canicules, je ne suis arrivée à faire plus de quelques centaines de mètres sans souffler comme un cachalot (c'est bien l'expression?).
L'orage est en train de péter alors que je tapote en vitesse ces lignes insignifiantes. Il fait 29° et nous avons ramassé une brouette entière de noix plus mûres les unes que les autres, vous trouvez ça normal? Chenapan, qui ne fait rien à moitié, les cheveux collés aux tempes, ressemblait à une écrevisse trop cuite. Fier comme Artaban, il brandissant la deuxième dent arrachée par sa soeur et s'amusait à attraper les araignées, même pas peur.
Il fait nuit, les enfants dorment paisiblement, le chien quémande une caresse, son maître tarde à rentrer, l'orage semble contourner la maison mais les éclairs cèdent la place au tonnerre, il fait toujours aussi lourd, la musique rythme ces mots fatigués, je pense à tous mes proches, parents, frères et soeurs, amis réels et virtuels, tous si présents, si chers, certains très particulièrement ces jours-ci, je crois bien que je vais vous dire bonsoir, à bientôt, à demain peut-être, à plus tard sans doute.

PS et non, j'espère bien ne pas belong to the city à vie; d'ailleurs, nous cherchons à quitter l'air nauséabond d'huile d'olive frelatée, si vous avez une maison à proposer dans un environnement fleuri et odorant, you never know...

mercredi 7 septembre 2011

Ces presque rien


Les journées sont faites de presque rien qui mis bout à bout forment une chaîne étincelante où se reflète un je ne sais quoi de merveilleux.
La rentrée a été attendue avec des bonds d'impatience, les cahiers sont recouverts d'enthousiasme, la petite souris a fait un saut jusqu'à l'oreiller de notre grand petit chenapan, ma messagerie regorge d'heureuses nouvelles et la boîte aux lettres s'ouvre sur les colis commandés tant espérés. Le soleil lui-même fait de moins brèves apparitions pour réchauffer nos maisons et nos jardins suffisamment maltraités. Nous profitons encore des produits de notre petit potager, comblés de croquer salades, tomates et carottes maison.  Les activités des enfants ont été mûrement réfléchies et doucement prennent la forme d'une heureuse continuité. Une sereine effervescence règne entre nos murs, bercée de douces mélodies mais ponctuée de quelques crises au retour de l'école, notre grand petit dernier s'étant tellement dépensé qu'il nous revient épuisé... Et puis, de nouveaux projets se dessinent qui emplissent d'espérance, que ce soient des projets professionnels pour lui, extra-professionnels pour moi ou pour la famille. Des presque rien, un sourire, un regard qui brille, une note d'espoir, une phrase que l'on chantonne, ce je ne sais quoi qui appelle la reconnaissance.