Un peu de tout, de rien, quelques coups de coeur, des lectures, des tableaux, des chansons, des amis, des réflexions, pas mal de questions, toutes ces correspondances...encore et encore.
mercredi 21 juillet 2010
Recordare
Ola de calor. Vague de chaleur. Vague? Mer de chaleur, oui! Une mer de bleu, de vert et d'ocre, vibrante torpeur où chaque pas se heurte à la masse de la pierre omniprésente. La montagne protège jalousement son trésor: l'eau exubérante, jaillissant d'une cache invisible, bondit sur la roche pour soulager toutes nos soifs. Aussi pure que les rires de nos enfants, leurs regards où se mêlent joie de vivre et ce mélange un peu complexe de naïveté et d'intériorité qui révèlent les adultes qu'ils seront demain. Ces journées de découvertes, de lectures, d'intense activité physique et de délicieuse oisiveté dorent les peaux, étirent les muscles et apaisent les esprits tourmentés après une année lourde et difficile. Le sommeil, seulement troublé par l'immobilité de la nuit trop chaude, est serein.
Le regard se détache de la montagne travaillée au burin de la nature et de l'homme pour contempler...
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C'est joli dis donc ! vous étiez dans quel coin ?
RépondreSupprimer"ce mélange un peu complexe de naïveté et d'intériorité qui révèlent les adultes qu'ils seront demain" : c'est exactement ce que je me dis en regardant mon grand !
fin des vacances ou pause pour mieux repartir ?
Magnifique endroit! Je suis si contente que vous ayez passé de beaux moments Delphine, vous en aviez bien besoin.
RépondreSupprimerUn beso fuerte.
Quelles belles photos, quels mots enchanteurs pour nous partager un petit bout de vos vacances...
RépondreSupprimerContente de te revoir, chère Delphine..
Bienvenue chez toi ;-))
Ma grand mère me parlait souvent d'un petit village de Toscane nommé Monteggiori.
RépondreSupprimerEn lisant ton texte d'une splendeur abrupte , en regardant tes photos écrasées de soleil, je me suis dit que c'était tout à fait comme cela que je l'imaginais.Et j'ai adoré la façon dont ce souvenir est remonté en moi, comme une bulle à la surface du temps. Bises
Célestine
Des photos qui parlent sans voix, juste avec le bonheur sans falbalas qui s'y trouve. Et tes mots, ça que tu les domptes bien pour qu'ils soupirent tes soupirs.
RépondreSupprimerBon repos, respires-en l'odeur dans les valises, qu'il en reste quelque chose encore!
Et bronzée avec ça...
RépondreSupprimerL'apaisement de l'âme entraîne l'apaisement du corps et vice et versa...
Cette parenthèse que tu nous décris devrait résonner en chacun de nous : prendre le temps de la halte, et laisser notre vie en suspension pendant un temps bref, pour nous consacrer aux retrouvailles de l'essentiel.
Kabo: c'est un superbe endroit dans les Pyrénées aragonaises. Quel âge à ton grand? Toujours le farniente pour toi?
RépondreSupprimerColo: merci tout plein! J'espère que tout va bien dans ton île enchantée près de ton olivier...
Coumarine: merci! J'ai échappé à une belle tempête dont j'ai eu des échos chez toi.
Célestine: de ma montagne j'ai pensé que tu devais te ressourcer dans la tienne et ton dernier billet m'en donne confirmation. Profite-en et fais le plein de soleil et de chaleur humaine et familiale, surtout! Bises.
PS: c'est vrai ce que dit le petit doigt de PB? Et tu me caches cette bonne nouvelle?
Edmée: comme c'est agréable de te lire et de te regarder en même temps: toujours souriante...
C'est vrai, c'est un bonheur simple et récurrent quand nous allons là-bas! Et toi, prendras-tu quelques jours de repos? Merci pour le conseil, mais les valises sont déjà rangées... Je me contente de passer les photos en boucle :-)
C'est si bien dit que je me dis que tu devrais écrire un livre!
RépondreSupprimerQue calor oh ça oui!!!
...dorent les peaux...de ceux qui osent ou qui peuvent se permettre de se montrer au soleil qui n'est pas toujours l'ami de tout le monde..
Ce ciel bleu à perte de vue, ce poids chaud senti sur soi, même couvert, ces herbes grillées, ces oliviers qui ne sont jamais arrosés, ces figuiers également et ces vignes entretenues avec amour pour produire ces perles, ces gouttes tant recherchées qui iront sommeiller pendant de longs mois voire quelques années avant de donner ce nectar qu'on appelle le vin.
Et puis il y a les montagnards.
Parfois on est surpris car ils sourient mais souvent on ne les vois pas car ils sont assez renfermés sur eux-mêmes et ils fuient les touristes ce que je peux comprendre.
La montagne c'est un roc ocre mais elle est aussi comme une ombre donnant des ombres bienfaitrices et donc souvent recherchées :-)
On se sent tout petit face à ces pans énOrmes qui parfois sont taillés par le gel - peu rassurant!
Et puis il y a ces ruelles étroites qui abritent le promeneur (on dira promeneur plutôt que touriste ;-), qui leur offre le rafraîchissement de l'ombre. C'est ombres créent une atmosphère tout particulière et intime. Comme sur les photos les petits se risquent à un regard indicrets dans l'ombre. L'ombre qui dissimule l'inconnu et à cet âge l'inconnu attire énormément!
Tout ça n'existe pas sans le cri des hirondelles, des martinets (pas les fouets!) et les cigales qui chantent mais qui savent aussi s'arrêter - le soir ou quand on s'approchent d'elles.
Et puis il y a toutes ces senteurs et cette odeur de liberté loin des mails, du téléphone, du mobile - quel bonheur même s'il fait très chaud.
Amaury
voila des jours qui laisseront de bien beaux souvenirs.
RépondreSupprimerBisous
Mathéo
Je suis moi aussi de retour de vacances agréables, intéressantes et ensoleillées (mais sans grosse chaleur). Ravi de voir que vos vacances se sont bien passées également. Passe une bonne semaine Delphine.
RépondreSupprimerPANTHERE: Je te souhaite l'appaisement de l'âme et du corps que tu mérites. Bonnes vacances!
RépondreSupprimerAmaury: merci pour ton gentil commentaire qui étaie très bien mon billet... On sait de quoi on parle, n'est-ce-pas?
MATH: je t'en souhaite de pareils très rapidement.
PB: merci PB. Raconte-nous un peu de tes vacances, veux-tu?
Beau dépaysement ! Je sens la chaleur de ce soleil sur mes épaules... J'aime particulièrement la photo de ton petit, curieux de ce qu'il pourrait découvrir à travers les fentes de la porte.
RépondreSupprimerA bientôt
Réponse à Delphine : j'ai logé à la Côte fleurie en Normandie du côté d'Honfleur, Deauville et Trouville. Très belle région qui permet de combiner tous les plaisirs agréables d'une station balnéaire avec des visites culturelles intéressantes. Pour retourner en Belgique, j'ai fait un détour pour découvrir le jardin et la maison du peintre Monet à Giverny. Côté météo, du soleil tous les jours mais pas plus de 25 degrés, ce qui me convient parfaitement.
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