vendredi 24 septembre 2010

Rien


Plus de dix jours qu'aucun billet n'a été publié. Envie de raconter, de partager, communiquer, échanger et... rien! C'est le vide total, la désertion, blanc, éparpillement, nuage opaque, reflet diffus d'une idée absente. La vie continue, riche en rencontres et mésaventures, en joies et en peines, bobos, médecins et câlins, plaintes et demandes du personnel, fatigues, lectures, amis, confidences. Mais pour ce blog, rien. Nada. Je riais quand on me parlait de la page blanche, jamais je ne manquais d'inspiration, trop à transmettre depuis une éternité mais ici, besoin de me recentrer, rejoindre le silence et la solitude afin de mieux savourer la vie, la cueillir l'espace de quelques heures ou de quelques jours, trouver une communion avec l'essentiel pour mieux revenir... ou pas.

photo empruntée à Voir ou regarder

16 commentaires:

  1. J'étais toute contente de voir 'Rien' (je me demandais si tout allait bien) et puis je lis ton 'ou pas', et alors là ... mais bon, normal les baisses de régime surtout en cette pèriode. Alors savoure la vie, ta vie et reviens 'ou pas' (mais reviens ce serait mieux que ou pas ;))

    RépondreSupprimer
  2. Hé oui! chère Delphine... cela arrive la page blanche du blog...
    Alors on la laisse un moment, ou on vient dire qu'elle reste blanche, comme tu le fais ce soir...
    Tu sais bien que bientôt, demain ou après, la page blanche se remplira de tout ce qui fait la vie, ta vie!

    RépondreSupprimer
  3. Bonsoir Delphine... je t'avoue qu'il m'arrive de prendre le large, loin du "blog". Jamais très longtemps, mais parfois, effectivement, on a beaucoup à vivre et peu à en écrire sur l'instant.
    Un peu comme les vrais amis, la page vient à soi en silence, quand on a besoin d'elle... et comme les vrais amis, elle sait se faire discrète.
    La "production" n'est pas indispensable ici.

    Bonne Vie !!
    Bises,
    Manderley

    RépondreSupprimer
  4. J'ai de plus en plus de travail au bureau. Quand je rentre, j'ai trop à dire mais je manque de patience, puis je n'aime pas ce que j'ai en tête. Et voilà, je n'aime pas non plus mon commentaire. J'espère au moins que tu savoures bien la vie dans le silence. Je dirais à bientôt, mais c'est plutôt quand tu aurais envie de nous écrire !

    RépondreSupprimer
  5. Une parenthèse chez toi aussi.
    Mais je suis certain que tu reviendras.
    Bises
    Math

    RépondreSupprimer
  6. Tu as raison, page blanche c'est comme un beau drap blanc. Repose-toi, mange quelques pralines, garde un peu ta vie pour toi, ha-ha, et puis tu nous reviendra - peut-être - toute reposée, avec une grande envie de babillage!

    On t'attend au salon en mangeant des loukoums et buvant du thé. Un régime d'enfer....

    RépondreSupprimer
  7. c'est fou delphine comme tu peux mettre des mots sur mes pensées ! comme quoi même absente tu es toujours là
    merci pour tout
    dam

    RépondreSupprimer
  8. La page blanche sur mon blog, je n'ai jamais connue car en dehors de mes articles liés à l'actualité, mes autres textes sont écrits plusieurs semaines à l'avance lors des congés scolaires. Je dois ainsi avoir une trentaine d'articles en réserve. Mais s'occuper d'un blog ne doit jamais devenir une obligation ou une contrainte (il y en a suffisamment dans la vie), mais rester un plaisir. Alors si tu éprouves le besoin de faire une pause, fais-la et reviens-nous quand tu en auras l'envie (car moi, je suis certain que tu reviendras!). A bientôt Delphine...

    RépondreSupprimer
  9. ms: tes accents sont revenus? merci pour ton com qui me touche. Peut-être que oui et peut-être que pas... je ne sais vraiment pas. Besoin de me recentrer vraiment. Mais besoin de vous tous aussi...

    Coumarine: ma vie continuera certainement, ce blog sans doute aussi car il crie mais je ne sais comment lui répondre... pour l'instant. On verra. Je t'envoie un mail d'accord? Ton livre m'attend, rien à me mettre sous la dent exprès, mais délai pas prévu et trop long...

    Man, merci pour ton petit mot... amical. Comment ça va toi?

    Go: et bien, moi je l'aime bien parce qu'il dit ce que tu ressens au moment où tu écris et la vie n'est pas toujours cool et comme on la rêvée. Ravie de t'avoir comme voisin en tout cas. Si je la savoure? Pas encore, besoin de plus de sérénité. A bientôt.

    Math: je reviendrai quand tu reviendras, un jour??

    Edmée: tant de choses à dire mais comment?

    Dam: tu sais que c'est moi qui suis infiniment reconnaissante pour toutes tes photos et tes associations qui m'ont inspirées bien des fois. J'aime me promener d'un mois à l'autre, d'une montagne à une rive, d'une couleur à un feuillage, chez toi, toujours enrichissant, une attente, une bon jeu de mot, une remise en question, une méditation. Merci.

    PB: à bientôt ici ou ailleurs...

    RépondreSupprimer
  10. Je reste moi aussi un peu interloquée devant ce rectangle blanc ou je dois écrire mon commentaire... L'impression d'avoir vécu cela moi aussi, ce besoin de prendre le large.tu parles de médecin, de bobos... Tout va bien j'espère. Prends ton temps, nous t'attendons.gros kiss
    Celestine

    RépondreSupprimer
  11. Delphinette, tu n'es pas la seule et point n'est besoin de trouver explication, justification ni raison. En tous ça moi j'y ai renoncé. ça ne vient pas pourtant l'envie de partage est toujours là mais la vraie vie file trop vite et bloguer exige de se poser un peu...
    Merci d'avoir pris ce temps pour donner des nouvelles... voilà qui me culpabilise un peu dans mon silence à moi :-)

    RépondreSupprimer
  12. Bonjour Delphine, ces petits rien, mis bout à bout et qui font nos vies, on a parfois du mal à les relier entre eux, et donc à les raconter, mais oui. Comme le dit Petit Belge, ton blog doit surtout être un plaisir, jamais une obligation stressante, surtout pas guapa!
    Quand les doigts te démangeront, je serai là, de très loin et si près, à te lire. Un beso.

    RépondreSupprimer
  13. Ne laisse pas ce "rien" à côté de ton beau prénom! Delphine, tu es tout sauf "rien". Une personne merveilleuse, bourrée de qualités, de talents, d'humanité. Quelqu'un que j'ai appris à apprécier à travers ses mots, sa maîtrise de la langue française, sa sensibilité littéraire et artistique. Une personne entourée, choyée, comblée d'une magnifique famille. Quelqu'un qui sait faire passer l'amour de son pays à travers ses phrases, ma première commentatrice, ma première belge.
    Non, décidément, le mot Delphine ne saurait faire bon ménage avec le mot "rien" .

    RépondreSupprimer
  14. Mais, mais, mais, je m'absente 5 jours et tu me fais le coup de la remise en question bloguesque ?? :-) Mais on l'a toutes une ou plusieurs fois dans notre vie de toile. Et parfois, on arrête vraiment. Et on doit respecter ce choix des autres. Mais tu me manquerais, c'est sûr. Alors j'espère juste que c'est un coup de mou de la souris :-)

    RépondreSupprimer
  15. Parfois, la pause s'impose ! Reviens quand tu veux, si tu veux... on guettera ;o)
    des bises !

    RépondreSupprimer
  16. ce qui compte c'est la vie, notre vie et sa richesse dont le blog n'est qu'un petit morceau ou une sorte de reflet...non?

    RépondreSupprimer