lundi 20 juillet 2009

Espagne, famille et lectures

Retour au bercail. Vacances merveilleuses comme toujours, mais cette année, réellement trop courtes. Neuf jours sur place, dont 6 à essayer de me détendre et de ne pas rêver et parler du boulot, de ne plus entendre mon téléphone sonner, de profiter exclusivement de ma famille merveilleuse et du bonheur et du luxe de lire sans être interrompue sans cesse, au bord d'une piscine ou sur une terrasse, de visiter ou revisiter des sites d'une extrême beauté, rude et si délicate en même temps. L'Espagne, les Pyrénées, l'Aragon, terre de montagnes arides et de montagnards bourrus et si serviables à la fois, la cigarette au bord des lèvres, le chapeau de paille planté sur un crâne au cheveu rare, le menton au poil crissant, le bâton frappant la mesure des pas torses et cadencés. L'Aragon, ses aigles et vautours, ses sangliers, ses moutons et ses perdrix. Les Pyrénées, ses orages et ses incendies, la chaleur sèche, le soleil piquant, l'eau bienveillante, le rouge, l'ocre et le turquoise. La terre qui pointe vers le ciel, et le ciel qui se penche sur la terre.

Je n'ai pas lu autant que je le souhaitais, mais suis ravie de ce que j'ai découvert:
une biographie d'Emile Verhaeren écrite par Vincent Leroy dont je parlerai dans mon prochain billet, un roman et demi de Daniel Gillès (Le festival de Salzbourg et Né pour Mourir), ce grand-oncle primé pour ses critiques que j'aurais dû lire depuis bien longtemps et dont j'ai un souvenir précis (j'en parlerai également plus avant) et deux livres de "plage" dont j'aurais honte si ce n'est qu'ils ne sont pas une perte de temps puisqu'ils m'ont fait rire aux éclats !

5 commentaires:

  1. Pourquoi avoir honte de ses lectures, quand elles apportent du plaisir ce sont donc de bonnes lectures (on n'est pas non plus obligés de se cultiver en permanence...)
    J'espère que tu as fait le plein pour repartir pour un tour complet presque sans escale !
    A bientôt... nous partons demain !

    RépondreSupprimer
  2. Les vacances ne sont precieuses ue par la liberté qu'elles offrent, c'est du moins mon point de vue.
    Je suis ravi de voir que tu es satisfaite de tes vacances.
    Bonne soirée
    Mathéo

    RépondreSupprimer
  3. Mercis pour vos gentilles paroles FD et Mathéo. Bonne soirée, bonnes vacances, bonne continuation et à très bientôt.
    FD: honte sans être vraiment de la honte tout en n'étant pas de la fierté: très féminin quoi ;-)
    Mathéo, liberté par rapport au quotidien, parce qu'on s'en détache et que les jours de vacances, plus paisibles, permettent de revenir à l'essentiel. Mais nous sommes cependant toujours dépendants, d'une famille, de tâches ménagères, d'un corps fatigué, du climat, de l'environnement... Liberté, je le comprends comme détachement et sérénité.

    RépondreSupprimer
  4. Très joli billet, Delphine...qui ressemble à ce que j'ai écrit sur mes montagnes: une impression d'avoir ressourcé nos cerveaux et nos corps en les déconnectant d'une réalité un peu "bouffante" parfois.Et j'aime beaucoup la photo, cet envol des êtres qui te sont le plus cher dans cette ruelle vers le soleil, très symbolique et certainement intéressant pour un oeil de photographe...A bientôt
    Célestine

    RépondreSupprimer
  5. Je trouve que tu as de très très bonnes lectures...lol.
    (Pour les personnes autres que Delphine et Amaury, ne cherchez pas, c'est normal si vous ne comprenez pas ma phrase!).

    RépondreSupprimer