lundi 18 octobre 2010

Belgique - politik

Je ne fais pas de politique. Je n'aime pas la politique. J'ai refusé d'être sur les listes, c'est pour vous dire... Mais les enjeux peuvent se révéler primordiaux.
Je ne ferai pas de politique ici non plus (enfin, j'ai un peu dérogé pour la bonne cause il y a quelques mois au profit de la manifestation pour une nouvelle Belgique, plus unie et plus harmonieuse).
Je pose simplement des questions:

un manipulateur, oups, pardon, un clarificateur rédigeant une note qui soude les francophones dans l'opposition et renforce les flamands dans leur bon droit bafoué, un clarificateur donc qui clôture le débat houleux en citant l'empereur Auguste: "fabula acta est", drapé dans (le rideau) re-oups la dignité de la scène qu'il a créée, ça vous fait penser à quoi?

Une armée nationale qui déménage en Flandre, ça signifie quoi?

Je vous laisse réfléchir, moi-même je m'en vais méditer...

11 commentaires:

  1. Ha qu'on a l'air bien mal barrés en Europe... pas un pays pour sauver l'autre... alors ? la peste ou le choléra?

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  2. En langue ado française de France, ma fille te répondrait :
    - ça craint ! (ou pire)
    Je suis navrée d'écrire cela ce soir, mais la Belgique où j'ai habité pendant plusieurs années était bien plus douce...
    Pourquoi personne ne les arrête ??????
    Bises,
    Manderley

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  3. Kabo: la paix???

    Man: bonne question! trop télé-réalité peut-être? trop dramatique, irréel, inconcevable, trop de pognon en jeu, de postes ministériels, que sais-je? trop de trop, ça c'est sûr!

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  4. Dans le bon vieux moyen-âge, les deux "chefs" (le bon et le mauvais) auraient fait un duel. On aurait eu - presque - la paix. Car Dieu naturellement "tenait" toujours avec le bon.

    Marre-marre, non?

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  5. Courage Delphine. La crise constante est multiforme, économique, identitaire, politique... Il nous faut du courage.

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  6. Je voudrais réagir à ta toute première phrase ("Je ne fais pas de politique"). Bien sûr, on n'en fait pas de façon professionnelle, mais à partir du moment où on prend position sur un sujet de société ou l'avenir d'un pays, on fait de la politique. Actuellement, mettre un drapeau belge, wallon, flamand ou français sur son blog, sur sa page Facebook ou à sa fenêtre, c'est faire un choix politique. Les Belges sont tellement habitués aux querelles communautaires depuis des décennies, qu'ils ont laissé ce débat uniquement au monde politique. Cela rejoint d'ailleurs l'article de Gilles Vanden Burre dont j'ai parlé hier (je te conseille son livre "Oui, une autre Belgique est possible"). Pourtant, les récents sondages démontrent qu'une majorité de Flamands, Wallons et Bruxelles restent en faveur de l'unité du pays. Quand va-t-on enfin les écouter???

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  7. Edmée: et à travers quel bras Dieu frappera-t-il? Au côté de quel gentil se place-t-il? Tu tends à être manichéenne ma parole!

    Ren: merci pour ton gentil commentaire. Tu as raison, elle est partout et nous dévore si nous ny prenons garde. Comment va ton boulot?

    PB: Merci pour cette mise au point. Tu as raison et je crois dès lors que je fais beaucoup de politique car je n'ai pas peur d'afficher et de défendre mes convictions. Je vais essayer de me procurer son livre depuis le temps que tu m'en parles. On laissera parler le citoyen quand il poussera un gros coup de gueule mais ce n'est pas son genre: nous sommes devenus défaitistes à force de subir ces conflits politiques. J'aime quand même bien l'idée de cure d'amaigrissemnet pour les ministères...

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  8. L'Europe ne va pas bien, toute l'Europe, parce qu'elle ne sait pas s'unir, défendre ses valeurs, protéger ses frontières. L'économie n'est pas tout, il y a d'autres priorités qui autrefois ont su faire d'elle la Grande Europe. Aujourd'hui, réduite aux seuls soucis de ses finances, elle perd pied et les peuples perdent foi en elle et en eux. Tout est à repenser mais encore faudrait-il le faire ensemble, avec des objectifs précis et un immense courage.

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  9. Il y a une chose que messieurs les "professionnels" de la politique de tous poils, français, wallons, flamands ou serbo-croates ont tendance à oublier un peu, du haute de leur superbe, c'est "le droit des peuples à disposer d'eux mêmes". La souveraineté populaire, la vraie démocratie au sens grec du terme, ne peut s'accommoder de ces rafistolages, ces magouillages, ces cuisines électorales, ces alliances douteuses sur le dos des gens. Or quand on bâillonne un peuple, et qu'on se moque de son verdict comme de l'an quarante, à l'instar de ce qui s'est passé pour le référendum sur la constitution européenne,quand on tente de monter deux catégories de citoyens l'une contre l'autre, ou deux communautés linguistiques, on doit s'attendre à un retour de bâton inévitable. Et, n'en déplaise à Edmée, Dieu ne prendra pas position là-dedans. Les révolutions sont affaires d'hommes. Ensuite, il faudra reconstruire sur de nouvelles bases, et on se souviendra peut-être, alors, de vieilles notions oubliées comme la paix, l'harmonie et la solidarité.Et Dieu reprendra sa place dans le coeur des hommes. Mais c'est pas demain la veille.
    Courage Delphine! et tu as vu, là dans mon commentaire,j'en ai fait tout plein de la politique. Après tout, en grec, ça veut dire s'intéresser aux affaires de la cité...
    Bises
    Cél

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  10. Satané Blogger, ce goinfre m'a bouffé tout cru 2 commentaires.
    Alors en résumé Delphine, si les enjeux sont primordiaux, il faut s'impliquer, faire le plus de politique possible, non? Mais tu le fais, bien sûr, à ta façon, chacun la sienne et toutes sont utiles.
    Je vous suis de près de loin, souvent en pestant: pourquoi s'entêter à contempler son nombril quand le corps entier est malade? Maladie des temps actuels, partout.
    Bien amicalement.

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  11. Jee crois qu'il est impossible de ne pas faire de la politique, bon gré mal gré, on en fait, et c'est tant mieux.

    Accent Grave

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