Les journées sont faites de presque rien qui mis bout à bout forment une chaîne étincelante où se reflète un je ne sais quoi de merveilleux.
La rentrée a été attendue avec des bonds d'impatience, les cahiers sont recouverts d'enthousiasme, la petite souris a fait un saut jusqu'à l'oreiller de notre grand petit chenapan, ma messagerie regorge d'heureuses nouvelles et la boîte aux lettres s'ouvre sur les colis
commandés tant espérés. Le soleil lui-même fait de moins brèves apparitions pour réchauffer nos maisons et nos jardins suffisamment maltraités. Nous profitons encore des produits de notre petit potager, comblés de croquer salades, tomates et carottes maison. Les activités des enfants ont été mûrement réfléchies et doucement prennent la forme d'une heureuse continuité. Une sereine effervescence règne entre nos murs, bercée de douces mélodies mais ponctuée de quelques crises au retour de l'école, notre grand petit dernier s'étant tellement dépensé qu'il nous revient épuisé... Et puis, de nouveaux projets se dessinent qui emplissent d'espérance, que ce soient des projets professionnels pour lui, extra-professionnels pour moi ou pour la famille. Des presque rien, un sourire, un regard qui brille, une note d'espoir, une phrase que l'on chantonne, ce je ne sais quoi qui appelle la reconnaissance.
Ces petits riens qui rendent la vie si lumineusement grande !:-)) Bisous
RépondreSupprimerTu nages dans la "zénitude"... mais comment fais-tu ? :)
RépondreSupprimerBisous,
Man
que j'aime ce billet positif... merci Delphine (et merci pour tes signes d'amitié...)
RépondreSupprimerUn bonheur de tous les jours, fait des petits riens qui font un grand tout! Nous avons la même optique...et le même champ de vision à l'infini...Ma rentrée s'est très bien passée, peu de problèmes, une impression de rechausser des pantoufles abandonnées pour un temps: même pas mal aux pieds...
RépondreSupprimerJ'ai souvent vu tes commentaires mais rarement suivi le lien jusqu'ici, quelle erreur! quel joli billet plein de vie
RépondreSupprimerElla: tu les redécouvres, il me semble, et ça me réjouit. Bonne continuation pour ta rentrée.
RépondreSupprimerMan: ben j'ai envie de voir le beau côté des choses; à quoi sert de les souffrir alors qu'on peut les aborder le sourire aux lèvres. Tout n'est-il pas une question de regard; tiens, mon prochain billet pourrait s'intituler "contre-pied".
Coumarine: c'est moi qui te remercie pour ton passage et pour la peine que tu te donnes en déposant un commentaire. J'espère que tu te retrouves peu à peu, je pense souvent à toi, tu sais. Comment s'est passé ton passage à la Sabam?
Cel: même pas mal! quel bonheur de lire ces mots. tu es rodée maintenant, n'est-ce-pas? Tout est dans tout, on le répète avec des mots toujours nouveaux, non?
Marie-Madeleine: merci pour ton gentil commentaire. C'est vrai que nous nous côtoyons sans réellement nous connaître. J'ai cependant été très frappée par un de tes billets concernant la mémoire... A bientôt
Cela s'appelle le bonheur tout simplement, et cela me fait penser à "Célébration du quotidien" de Colette Nys-Mazure. Tant mieux si ce mois de septembre a bien commencé pour vous cinq. Bon week-end avec un peu d'avance.
RépondreSupprimerCe qui importe ce n'est pas la taille du verre, c'est qu'il soit plein. Une pensée déformée de Sainte Thérèse qui s'applique si bien aux "petits riens".
RépondreSupprimerBons projets. Rien de meilleurs que les projets.
PB: tu as raison, cher PB, et je sais que tu es un spécialiste pour te découvrir ces petites choses et t'en réjouir. Bon week-end aussi, il paraît qu'il va faire magnifique demain!
RépondreSupprimerJacques: j'aime vos pensées déformées, elles sont parlantes. Je crois qu'il y a encore mieux que des projets, c'est la mise en oeuvre de ceux-ci. C'est Saint Jean de la croix qui parlait de ces presque rien, ces "no se que", repris pas Yankelevich. Bonne fin de semaine.
Et bien voilà! Les petits instants complices et pleins de malice peuvent se révéler un véritable délice qui se savoure dans un calice. Feliz, quand tu nous tiens.
RépondreSupprimerDamien: je te savais poète, mais je ne t'avais jamais vu taquiner la rime. Tu me sembles bien guilleret...
RépondreSupprimerc'est exactement ce que j'aime à lire, la vie heureuse d'une gentille famille ! Le malheur des autres n'a jamais fait le bonheur de personne, mais leurs joies réchauffent les coeurs !
RépondreSupprimerMerci Delphine pour cette page de vie heureuse !
Je t'embrasse !
Florence
Florence: merci pour cette phrase si vraie: tu as raison, nous devrions épargner nos peines à nos proches et ne communiquer que nos joies, le monde en serait changé, tu ne crois pas?
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