mardi 17 août 2010

"The meaning of live" Luc Galoppin

Chose promise... mais le temps est court, un ami passe ce soir, besoin de réconfort, gueuleton à préparer... C'est bien connu, les esprits -masculins- s'apaisent autour d'une bonne table!
Faute de temps donc, je m'empresse de vous reproduire (sans les traduire, mes excuses) les propos de Luc Galoppin (très sympa d'ailleurs), extraits d'un article intitulé "Love and work - the meaning of live". je vous le recommande vivement en espérant que nous arriverons tous un jour à cet équilibre parfait... Un jour peut-être, je le traduirai et le commenterai...
Recent research suggests that most people approach their work in one of three ways: as a job, a career or a calling.
If you see your work as a job, you do it only for the money and you tend to look at the clock frequently while dreaming about the weekend ahead.
If you see your work as a career you have larger goals of advancement and promotion. The pursuit of these goals often energizes you and you sometimes take work home because you want to get the job done properly. Yet at times you wonder why you work so hard.
If you see your work as a calling however, you find your work intrinsically fulfilling. You see your work as contributing to a greater good. You have frequent experiences of flow during the workday and you don’t have the desire to shout ‘Thank God It’s Friday’.
The search for purpose within life turns out to be a matter of aligning love and work in your life. Getting the right relationship between you and your work is not easy. However, if you think that blue-collar workers have jobs, managers have careers and the more respected professionals (doctors, scientists and clergy) have callings, you are wrong. In his book Haidt cites research that suggests that ‘occupational self-direction‘ is the determining factor.
In earlier posts I have described this occupational self-direction as ‘job control’ and ‘job autonomy’ and came to the same conclusions. Nevertheless, I would like to quote the inspiring example he used to state this fact. In a study of hospital workers, Amy Wrzesniewski, a psychologist at Yale University, found that the employees who cleaned bedpans and mopped up vomit, sometimes saw themselves as part of a team whose goal was to heal people. They went beyond the minimum requirements of their job description, for example by trying to brighten up the rooms of very sick patients, or by anticipating the needs of the doctors and nurses. They viewed their work as a calling, and enjoyed it far more than those who saw it as a job.
Work done with love is the meaning within life. Love and work are crucial for human happiness because they can draw us out of ourselves and into connection with people and projects beyond ourselves.

10 commentaires:

  1. "les esprits masculins s'analysent autour d'une bonne table" c'est tellement vrai ! pour l'avoir pratiqué...

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  2. De très bons conseils. Si on n'avait pas d'auto-direction professionnelle ? Zat ist di question. On verra. Merci Delphine.

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  3. C'est juste. Toutefois, il me semble que le travail n'est pas si linéaire. Si l'on se sent investi d'une mission qui nous donne du sens, la glu dans les rouages de l'organisation pour laquelle nous travaillons vient nous rappeler de temps en temps que le découragement n'est pas loin. Alors, le danger est que l'on passe de la "mission" à la "carrière", et peut-être même à "l'argent". Ceci dit, l'amour et le travail sont intrinqèquement associés et comme il dit, il est difficle de concilier les deux, pas manque de temps. Le Temps est à mettre entre l'amour et le travail. C'est là le danger à éviter par toutes sortes de moyens que les DHR doivent disséquer. Bonne soirée!. Et j'espère que l'ami se porte mieux.

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  4. Globalement, je considère mon boulot comme un "calling", pas comme un job ni comme une carrière. Mais il y a toutefois toute une série d'éléments annexes qui font que je soupire souvent "Thank God it's Friday !".

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  5. Well, my job, as you know it, is a calling for me!
    Ce texte me rappelle un billet que j'ai écrit il y a quelque temps sur la façon dont on peut appréhender une situation, quelle qu'elle soit, et notamment professionnelle.
    Tu peux le relire ici:
    http://celestinetroussecotte.blogspot.com/2009_09_01_archive.html#8913807833214258950

    Dans tous les jobs, il y a des gens heureux et des grincheux, des verres à moitié pleins et des verres à moitié vides. Je préfère un travail mal payé mais épanouissant, c'est peut être ça, une vocation: définir ses priorités...
    Bonne journée Delphine
    Célestine

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  6. Je vais apprendre la fin du texte par coeur, pour booster ma recherche d'un emploi "aimé": "Work done with love is the meaning within life. Love and work are crucial for human happiness because they can draw us out of ourselves and into connection with people and projects beyond ourselves."
    Biz,
    Manderley

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  7. Moi ce n'est qu'un job, mais je le fais avec amour parce que je me suis engagée à bien le faire. Je regarde l'horloge, mais surtout en fin de journée.

    Ce que j'aurais aimé faire ne m'a pas été donné (par le ciel?)et donc en général j'ai essayé d'aimer ce que je faisais.

    Et oui, tous les gros bobos masculins se soignent en remplissant l'estomac ... ils ont bien de la chance!

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  8. Personnellement, d'une vocation au départ, c'est devenu au fil du temps un job. Mon métier et mes collègues ne sont nullement en cause, mais d'autres activités totalement inattendues sont arrivées dans ma vie et l'ont enrichie. La conséquence, c'est que je suis passionné et emporté par ces activités, et que mon métier est passé à l'arrière-plan. Mais l'important est d'en être conscient et de veiller à garder un juste équilibre, ce que j'essaie de faire. J-13...brr...

    P.S. Mon commentaire paraîtra codé à certains mais je n'aime pas trop parler de moi. Delphine comprendra, je pense.

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  9. Sages conseils, mais moi il me semble que la limite entre les trois catégories n'est pas toujours aussi claire que ça et qu'on glisse facilement de l'une à l'autre...et pas toujours pour le mieux.
    Prendre le temps de vivre...tiens, ça me rappelle une chanson de Moustaki, non?

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  10. Kabo: j'espère avoir un jour le plaisir de lire tes expériences à ce sujet...

    Go: on change de job? Je sais, facile à dire, surtout en ces temps de crise; on s'accroche et se tait! Ou alors on change de Boss??

    Damien: Bien sûr, ce n'est pas si simple, les mécanismes d'une société sont aussi complexes et imparfaits que l'être humain, qui les a conçu et est chargé de mettre ceux-ci en branle... C'est cependant un schéma qui a le mérite de faire des distinctions éclairantes qui peuvent aider à une saine remise en question de tout un chacun. Mais comme le rappelle Colo, les frontières sont certainement moins tranchées qu'elles ne le sont dans cette analyse. Le temps, ma parole tu lèves un lièvre! C'est mon combat de tous les jours. Je peux simplifier des processus, informatiser un système, canaliser l'information, gérer des plannings, des prestations, écouter, conseiller, informer, mettre le doigt sur les disfonctionnements, présenter des graphiques et des propositions, si on ne me donne pas de budget, je ne peux engager et ainsi, soulager mes collègues submergés.Soupir!

    Myo: thanks God it's Friday! Moi aussi aujourd'hui! En plus il fait beau...

    Célestine: on ne peut en attendre moins de toi, chère Cel, toi et ton caractère bien trempé et empli d'un enthousiasme contagieux!

    Man; Ca t'a porté chance? Comment va?

    Edmée: quelle belle profession : l'art de mettre du beau dans tout ce qu'on fait, qu'on l'ait choisi ou non, merci Edmée. Un exemple pour nombre d'entre nous... tu nous dis ce que tu aurais aimé faire?

    PB: bien sûr! Ne décompte pas trop et profite des derniers jours surtout. Difficile en effet de tout consilier. C'est important que tu en sois conscient et que tu veilles à ménager la chèvre et le chou. Bon courage et à très bientôt!

    Colo: Tu as raison pour les frontières... Moustaki connais, mais la chanson? Ca ne me dit rien. Tu nous en dis plus?

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