vendredi 19 août 2011

Confidences

Confidences surprises en chemin...

Séchez donc vos larmes, ma Mie, ma Douce, mon Ame. Nous n'avons rien à nous reprocher. Rien ne sert de battre sa coulpe; calmez-vous, ma Vie, votre pouls, cheval affolé, s'emballe. Rentrez donc ces soupirs, rangez cette mèche folle qui éteint votre regard. Votre main tremble, permettez que j'y pose mes lèvres, que je vous réchauffe encore une fois. Allons-nous-en, quittons la ville, les devoirs corsetés, les rumeurs et les humeurs de votre père. Le monde nous tend les bras, courons vers la lumière.

5 commentaires:

  1. Tout Petit com, car j'ai toujours si mal...
    J'aime beaucoup ! Oui, parfois il faut faire le grand saut et tout quitter pour un meilleur. J'espère qu'il saura la rechauffer à chaque fois qu'elle aura froid ? Car malheureusement, il y a bien souvent des occasions où l'on a besoin d'être réchauffées !

    J'ai mis un comm ce matin au journal de notre Petit Belge, pour dire comme j'étais triste à cause du drame d'hier au soir !
    Pour ton article précédent, Il aurait été bien dommage que tu nous laisses tomber ! On t'aime bien que Diable et on a besoin de toi, nous !!!
    C'est vrai que c'est une réflexion bien égoïste, mais j'espère que ce n'est pas à sens unique ?
    Je te quitte Delphine, car je ne sais plus ce que j'écris, je ne peux plus rester assise, il faut que j'aille marcher un peu !
    Gros bisous, bonne soirée et à bientôt !
    Florence

    RépondreSupprimer
  2. Comme c'est joli, et original ce dialogue entre ces deux amoureux...Cela me rappelle un jeu d'enfance avec mon frère où nous faisions parler les statues ou les peluches, un peu à la manière de Philippe Geluck dans ses albums du chat. Sauf que ses dialogues à lui sont parfois osés.
    Le tien est tout en finesse et en délicatesse.
    Que les hommes savaient bien parler d'amour en ce temps là! J'aime beaucoup "les devoirs corsetés" belle image des freins que la société a toujours mis à la fougue de la jeunesse...

    RépondreSupprimer
  3. Florence: j'espérais que tu irais mieux... Je lui souhaite qu'il la réchauffera toute sa vie et non l'espace d'un soir...
    Ta réflexion va dans les deux sens bien-entendu, j'espère que tu n'en doutais pas. Bonne balade, soigne-toi bien, courage!

    Cel: j'ai fait parler les statues, mais tu es arrivée trop tôt (sourire). c'est lui qui est délicat, du moins dans ses paroles. J'espère qu'il le restera par amour pour elle. les freins à la fougue de la jeunesse, mais aussi imposés par une bienséance artificielle si elle perd son humanité (et les maximes de La Rochefoucault affluent...)
    Plein de bises enfin ensoleillées -profite, chez nous ça ne dure jamais longtemps!

    RépondreSupprimer
  4. Chère Delphine, je mets un mot ici, mais tes trois confidences sont si fines!
    J'aime beaucoup "..les rumeurs et humeurs de votre père" Haha, les pères! Nous étions 3 filles à la maison et notre père, si jaloux à chaque "petit ami" ou fiancé... Tu vois où j'ai abouti (blague).
    Une belle idée, si originale, merci!

    RépondreSupprimer
  5. Colo: trois filles? Nous sommes cinq filles et ce sont des aventures tous les jours... et des humeurs toutes les heures (je blague aussi mais pas tant que ça). En fait, je sais peu de ce que mon père ressent, et c'est triste je trouve. Pourtant lui et moi sommes assez proches. Quand il m'écrivait, il parlait de lui à travers sa nature et ses animaux...

    RépondreSupprimer