vendredi 16 janvier 2009

Job interview

Bien, bien, bien. Comme vous l'avez certainement compris, je suis entre deux emplois, manière très positive de dire que j'ai perdu mon job, c'est la criiiise et mon poste a été supprimé. C'est une des raisons de ce blog: je veux po-si-ti-ver et je dois dire que je m'éclate!
Savez-vous que la semaine dernière, j'ai eu droit à une interview comme on n'en fait plus: je me suis retrouvée face à un Directeur qui fait plus de deux mètres et domine la salle de conférence du haut de son fauteuil de bureau. Le directeur en question m'indique un autre fauteuil qui lui fait face... et je constate après un plongeon qu'il a été réglé au plus bas. C'est quoi ces méthodes complètement débiles et démodées qui consistent à déstabiliser (et diminuer) son interlocuteur? Du haut de mon mètre 70, j'essaie discrètement de trouver la manette qui permet de monter et descendre l'assise, souhaitant régler celle-ci à une hauteur normale afin de ne plus avoir le menton au niveau du bureau. Mais j'ai beau tâtonner, je ne trouve pas. Bon, je me contenterai de cette "hauteur". Il m'explique ensuite qu'il a deux rendez-vous, paraît très ennuyé de me voir et affirme qu'il ne m'attendait pas. Après quelques explications, il se rend compte qu'il attendait... moi plus...moi: il avait écrit mon nom de deux manières différentes. Surréaliste, je vous dis! Ensuite vient THE question : Pourquoi dois-je vous engager? Pas un mot sur l'organisation, sur la stratégie, sur le contenu de la fonction, ou très, très peu. Je peux vous assurer que j'ai à peine cherché à le convaincre de mes capacités. J'avais envie de lui prendre la main et de la tapoter en lui disant: "Ca viendra, mon petit, à chacun ses compétences".

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