Hier, je n'ai pas eu le temps de vous raconter le visage rayonnant des enfants, les poursuites derrière le chat du voisin, les cris victorieux à la découverte des coins et recoins, le beuglement des vaches (je crois que c'est cause de nombreuses mouches en été ces bestiaux-là!), les éclats de rire, les yeux brillants d'excitation au passage du tracteur, les incessants pourquoi, la lumière orangée, l'herbe verte et si tendre qu'on se croirait au printemps, le parfum d'essences inconnues, les carrelages d'un autre temps, les escaliers branlants, le parquet qui grince... Et la découverte des chambres, ah, les chambres, chacun a élu la sienne. Il n'y a ni salle de bain ni cuisine, tout est sale, vide et mort, il n'y a même pas un lit comme le remarquait très justement ma fille, mais les enfants, doués de cette imagination si riche, se voyaient déjà transportés en ces lieux et se reconstruisaient leur univers. Des adultes miniatures, je vous dis! Ils se souciaient même de leur scolarité! De notre côté, nous faisions de même, soupesant le pour et le contre, évaluant les possibilités, imaginant l'aménagement des pièces, nous y transposant, les enfants et nous-mêmes, ainsi que notre mode de vie, nos habitudes et nos rêves. De retour à la maison, c'est ce que nous avons fait hier soir encore et c'est ce que nous nous apprêterons à faire dès que nous aurons de plus amples renseignements... C'est que ça ne s'improvise pas un tel changement de vie!
Rêver, imaginer, projeter, planifier, que du bonheur !
RépondreSupprimerToujours en région bruxelloise ou en "province"?
RépondreSupprimermerci pour ton com bonne soirée
RépondreSupprimer"Ca" tu peux le dire!
RépondreSupprimerL'éventuelle transition n'est pas évidente..
A
Moi qui habite à la campagne...je ne peux que t'encourager...Bonne soirée.
RépondreSupprimerQuelle photo !
RépondreSupprimerTu n’imagines pas à quel point je t’envie ! Depuis que nous avons, ma fille et moi, quitté la campagne de Chastre-Villeroux-Blanmont en Belgique, je vis en France et en ville ! Les vaches, le bois, les sentiers et l’oxygène me manquent tellement… mais Monsieur et nos enfants sont de vrais citadins, aucune chance qu’ils me suivent dans un tel projet… pourtant, j’aimerais tant être à ta place et me lancer dans ce type d‘aventure familiale !
RépondreSupprimerBonne semaine,
Manderley
Magnifique, je rêve éveillée à ton projet, et ça me fait un bien fou.
RépondreSupprimerCa devient stressant: en si peu de temps, nous aurions trouvé l'endroit idéal? Même mon collègue qui habite dans le coin et s'y connaît étant donné son métier nous affirme que c'est une occasion. Pas le temps de nous retourner que ça y est? respiiiire!
RépondreSupprimerSi je te raconte que lorsque nous avons émis l'idée d'acheter un bout de terrain en Grèce, l'intermédiaire nous a emmené voir un terrain, et le pied posé dessus nous avons su. Plus nous avancions, plus je disais à mon mari, c'est là et lui souriait ... Ça nous a fait peur, nous en avons visité d'autres, un mois plus tard nous signions pour le premier (une affaire). Après la galère de la construction a commencé, mais pas une seule seconde nous avons regretté. L'impression d'avoir planté nos racines, que c'était écrit ... Ce terrain avait été inoccupé pendant des siècles, ce que nous avons fait construire a fait s'enflammer le prix des terrains alentours, c'était une très bonne affaire ... et en dehors de ça, c'est devenu notre endroit, notre point de référence ;)) Parfois, c'est écrit, ça fait peur mais ça en vaut la peine.
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