mardi 26 janvier 2010

aujourd'hui

Remises en questions, rechute et hôpital , courses entre les écoles, le bureau, la maison, le baluchon à préparer pour Amaury qui y reste, les pyjamas, DVD, puzzles et livres pour Chenapan, le sandwich pour lui et la salade pour moi (finalement je la mangerai sur mes genoux dans la voiture), écouter les employés et préparer la réunion de demain, rédiger des recommandés de plaintes, gérer les congés et les conflits, faire passer une entrevue, recadrer une personne qui est de bonne foi et ne comprend pas, rappeler des fournisseurs en attente d'information, poursuivre le syndic pour certaines interventions demandées, ressortir les dossiers "politique de prévention de l'alcoolisme" et "car policy" qui n'avancent pas assez vite, refuser certaines candidatures avec délicatesse, m'excuser et planter là une employée qui sèche à peine ses larmes car je dois y aller d'urgence, houspiller les deux grands pour ne pas perdre de temps, repasser à la maison chercher ce qu'il manque à Amaury et Chenapan pour le séjour forcé à l'hôpital, essayer de nous organiser pour demain et les jours qui viennent, jouer avec Chenapan pendant que les deux grands regardent un DVD, rentrer à la maison pour m'occuper d'urgence d'Extra pendant que ma Princesse prend son bain et que mon grand allume le four, répondre aux appels téléphoniques et gérer les navettes de demain, coucher les deux grands car il est bien tard déjà, m'asseoir devant mon ordinateur et me sentir vaine, impuissante et si lasse. Désir profond de déposer mes bagages et de profiter tout simplement des miens, sans tension, sans pression, sans stress.

Photo prise par Dam

16 commentaires:

  1. Comme je comprends ta dernière phrase.... Ces journées-là en valent dix. Comment va le Chanapan ?

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  2. ah ben!
    en voilà une période qui est pas facile...
    on sent ton découragement là...
    que te dire?
    simplement t'envoyer des brassées d'ondes positives...
    te souhaiter de passer à travers tout ce stress
    Et t'embrasse très fort

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  3. Je peux te prendre tes 2 grands demain, devoirs, dodo...puis retour jeudi à l'école.
    ça me ferait très plaisir. Appel-moi.
    So

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  4. Je découvre aussi ton beau blog et...que je ne suis pas le seul à être épuisé, pour d'autres raisons, je suppose. A très bientôt aussi et bon courage. Ah, et si tu as des questions, n'hésite pas, je ne suis pas encore au bout du monde.

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  5. Une vie de dingue!
    reprends ton souffle Delphine, je t'embrasse bien fort.
    Math

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  6. Entre la course et le souci ... moi aussi je t'embrasse, ça ne va pas aider mais c'est de tout coeur.

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  7. Delphine, je pense bien à vous pendant ces moments épuisants, tant physiquement que moralement. J'espère que le petit va vite se rétablir (tu sais ce qu'il a maintenant?)et que le situation va reprendre une vitesse de croisière normale.
    Je le dis encore, si je peux te soulager avec quelque chose, n'hésite pas à me contacter... Si tu as juste besoin de parler, n'hésite pas à me contacter...
    Bisous
    Syl

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  8. Et hélàs, c'est un vent fou qui passe et qu'on ne peut vraiment arrêter pour toi! Je souhaite de tout coeur que bientôt, très bientôt, tout soit rentré dans l'ordre et qu'une soirée sans devoir courir plus que d'ordinaire te semble reposante en comparaison de ce marathon si stressant!

    Que Chenapan aille vite mieux, surtout, et vous pourrez tous vous retrouver et laisser un "ouf" muet illuminer la pièce!

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  9. Il y a des périodes comme ça... Puis en succèdent d'autres, moins pesantes, ou même parfois incroyablement vides. Et ces dernières sont (presque) accueillies avec beaucoup de soulagement.
    Bon courage en tous cas pour gérer celle-ci avec tout l'amour ou l'attention dont tu es capable de faire preuve.

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  10. Bon courage Delphine et Amaury, et j'espère que tout s'arrangera pour Chenapan. Tous vos amis de la blogosphère sont en pensées avec vous.

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  11. Comment va-t-il ? Courage... un chemin laborieux mais dans quelques jours/semaines tu n'y penseras plus... Bises et je pense à vous...

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  12. Merci à tous pour vos marques d'amitiés, merci mille fois. Je n'aurais pas dû me plaindre hier. Lorsqu'on considère la chance que nous avons que "ce ne serait que" bénin (espérons) que ce purpura est très casse-pied et peut avoir des conséquences graves mais que les enfants en guérissent en quelques semaines ou quelques mois, lorsqu'on pense à tous les enfants que nous côtoyons dans ce service, je n'aurais pas dû me plaindre. Ce matin j'entendais le témoignage de Marian Tosky, un rescapé d'Auchwitz qui affirmait qu'on sortait marqué de ces camps de la mort: "certains ne mettent plus les pieds en Allemagne, moi, j'ai appris l'empathie. Les bourreaux allemands ne pouvaient pas être empathiques, car ils ne savaient pas se mettre à la place des autres." Et il illustrait son propos d'une anecdote : pour obtenir un paire de lunettes d'un cadavre, il fallait donner trois rations de pain, l'équivalent de trois jours de nourriture. Cela supposait la mort pour lui. Dix de ses compagnons de fortune ont alors décidé, chacun, de se priver d'un tiers de leur ration afin qu'il puisse avoir ses lunettes. Cette "solidarnosz", il la porterait toute sa vie... Je n'aurais pas dû me plaindre...

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  13. Il n'y a pas hiérarchie dans la souffrance, dans la peine ou le chagrin, chacun la vit à son échelle. Et ça n'est parce qu'il y a (forcément) plus malheureux qu'on n'a pas le droit de...Tu jongles avec beaucoup de situations difficile, lourdes et faire tenir tout ça dans les 24 petites heures d'une journée avec le sourire qui rassure tout le monde, je sais comme c'est pesant parfois.
    Alors vas-y, tu as le droit de te plaindre.
    J'espère qu'il va mieux, le fiston... et que tu penses à te reposer un peu... Bises

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  14. Ne sois pas trop dure quand même... il y a toujours pire et encore pire. Cependant, ce qui nous bouleverse est important dans notre vie. Dans des situations extrêmes, bien sûr, le sens de l'important se déplace.

    Mais la santé de Chenapan est importante. C'est votre vie, votre angoisse. C'est votre petit garçon que vous devez protéger et avec lequel vous partagez l'angoisse.

    Parce que vous êtes de bons parents.

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  15. Il est des jours où l'on se demande mais tout ça pourquoi , Bien pour faire ce pourquoi on se programme, être disponible, efficace et aimante :-) Courage

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  16. Ouh la la, si, en plus, on ne peut pas dire ce qu'on ressent sous prétexte qu'il y a des malheurs plus importants que les siens... Alors on ne dirait plus rien et on ne laisserait plus rien sortir et on serait encore plus mal dans sa tête. Tout simplement.
    Je n'ai pas eu l'impression que tu te plaignais et quand bien même, ce n'est pas parce qu'on se plaint de temps en temps qu'on se place en tête des malheureux du monde et qu'on oublie les autres.

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