mardi 2 décembre 2008

Littératures

La semaine dernière, j'ai ramené un Garcia Marquez, sans doute davantage par souci d'érudition que par goût; un peu aussi par curiosité, parce qu'un de mes amis qui est décédé le portait aux nues. Mais comment voulez-vous, malgré toute la bonne volonté du monde, dépasser les dix pages, quand vous avez affaire à un vieillard bourré d'amertume et au grand corps malade? Malgré une critique unanime, une sinusite tenace et un enfant malade m'empêchent d'apprécier. Il faudra que je m'y remette dans des circonstances plus propices. Dépitée, je me jette sur un roman prêté par une de mes soeurs. Vous savez, un de ces romans à la couverture rose bonbon, que vous cachez dans le fond de votre sac à main. Un de ces romans que vous pouvez lire en étant sans cesse interrompue, vous retrouverez toujours le fil. Un de ces romans abêtissant qui est une perte de temps, si ce n'est qu'il vous repose et vous met de bonne humeur, n'est-ce pas déjà beaucoup? Eh bien, j'ai eu une bonne surprise: ce roman, intitulé -accrochez-vous- "Je vous aime", a été écrit par une française détentrice d'une maîtrise de Philo et au passé de Nègre littéraire. La langue y est fine, amusante, originale. Les personnages, qui subissent clairement l'influence du passé de l'auteur, cette tendance au dédoublement, à la fusion avec l'autre, à la recréation de l'autre, sont attachants. Vous savez, un peu comme ces films avec Meg Ryan ou Julia Roberts qui émeuvent, font sourire et finissent toujours bien.
Cela fait parfois du bien de sortir de l'académisme et de retrouver un peu de fraîcheur et de simplicité, vous ne trouvez pas?

2 commentaires:

  1. J'ai déjà envie de le lire ce petit livre!

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  2. Il a l'air vraiment bien ce livre!
    J'ai déjà envie de le lire vu la façon dont tu le présentes.
    Kiss
    A

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