
Je suis donc au Silex, persuadée de m'y prendre bien à temps. Que du contraire: je me retrouve avec un charmant monsieur en train de contempler des sapins très très dégarnis. Il paraît que le propre des nordmann est d'être dégarnis au sommet... (car nous sommes aussi passés de l'épicéa au nordmann. Autant profiter des quelques avantages de la mondialisation et éviter d'avoir des épines d'épicéas pendant un an dans le fond des canapés et dans les rainures du parquet). Je me suis alors rabattue sur un beau, très beau sapin, bien touffu, pas très grand, assez large. Après l'avoir monté (je devrais dire traîné, je n'avais encore jamais eu de sapin aussi lourd) et avoir défait le filet qui l'entourait, j'ai constaté que mon évaluation avait été un peu tronquée par la proximité des rachitiques. Le nôtre est énooorme, il fait 1,5m de haut, mais d'après mon architecte de mari, il doit bien faire 5m de circonférence... tel l'infante dans les Ménines. Si vous tracez un trait de la tête de l'infante au bas de sa robe, vous avez la silhouette de notre sapin. En poussant quelques meubles, je lui ai trouvé "un coin". Les décorations de Noël qui sont toujours trop nombreuses se perdent cette fois-ci dans la touffeur des branches. Mais grâce à ce sapin, personne, chez nous, ne pourra oublier que Noël approche à grands pas. Et Velasquez est un peu présent aussi...
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