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En ces jours festifs où la vie professionnelle tourne au ralenti, où nous profitons davantage de la vie de famille, je m'étais promis de prendre le temps de lire. le temps de lire, vraiment? Entre les parties de
Risk, de Dames et de
Monopoly ("S'il te plaît, Mammy, rien qu'une partie"), le raccommodage des collants troués de ma fille (un par jour en période scolaire, vive les
récrés sportives!), l'apprentissage des cris d'animaux et des instruments de musique, le tricot!!!! (cadeau de Noël de ma fille) et les promenades dans les bois gelés, sans parler des tâches ménagères habituelles, je ne le trouve pas, ce temps. J'aurais voulu vous parler de l'oeuvre
d'Imre Kertecz, que j'ai eue entre les mains il y a quelques semaines un peu par hasard et qui me réconcilie avec les Prix
Nobel (Quelle grandeur dans sa sobriété, quelle force dans ses
demi-silences, quelle vision juste de la littérature!), de
Sasa Stanisic qui nous offre "Le soldat et le gramophone", dont le style au ton faussement neutre offre des images dramatiquement cocasses, d'une très belle édition de tous les écrits africains de
Karen Blixen. Il faudra sans doute attendre encore quelques semaines, le temps que j'en ferme les dernières pages. Quand? Cela ne dépend
hélas pas uniquement de moi. Mais ça viendra.
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