René Magritte au Moma, New-York, 1965 par Steve Schapiro"On ne glose pas sur Magritte. On pénètre son univers, conscient d'avoir affaire à un peintre différent, un virtuose de l'image, un jongleur de mots, d'idées et d'impacts visuels à saisir entre des accouplements moins farfelus qu'il y paraît." RP Turine
L'inauguration du nouveau Musée Magritte au Musée Royal de Bruxelles est à la Une de tous les journaux ces jours-ci. Je ne résiste pas à partager avec vous ce que l'artiste -et son oeuvre- ont pu inspirer bien malgré eux. On ne sait s'il faut en rire ou en pleurer; finalement, bien que je privilégie l'humour à la dérision, celle-ci est peut-être un moyen d'aller de l'avant le sourire aux lèvres.
Sans rancune pour votre petit mot à mon intention sur le blog de François Collette, je viens de découvrir votre blog et partage votre enthousiasme pour l'inauguration du Musée René Magritte à Bruxelles. Au plaisir de vous retrouver sur l'un de mes trois blogs :
RépondreSupprimerhttp://journalpetitbelge.blogspot.com
http://ecrivainsbelges.blogspot.com
http://familleroyalebelge.blogspot.com
C'est drôle, cette photo de Magritte m'a aussitôt fait penser à un photographe que j'ai découvert il y a quelque temps; je te le laisse découvrir, j'aime beaucoup son humour et sa dérision, justement, son regard très juste sur les problèmes et les grandes interrogations de l'humanité .
RépondreSupprimerJe te le laisse découvrir, il s'appelle Gilbert Garcin. tu le trouveras facilement sur google.
@ Petit Belge, merci pour votre visite. Je viens de "survoler" vos trois blogs (mauvaise heure familiale) et suis positivement surprise par les trois. Il faudra que j'y retourne plus calmement! Merci pour cette découverte!
RépondreSupprimer@ Célestine: Il vaut réellement le détour. Merci pour le tuyau. Je ne sais pas pour toi, mais je me suis immédiatement sentie en présence de Picasso pour la dérision et le détachement du réel, Hitchcock pour la présence et l'imper et les profils et certainement l'humour, et Magritte, sans doute pour les volumes lisses et le surréel et l'humour également. Et puis une allure de Jacques Tatie de temps en temps, ce grand dadais maladroit amusant bien malgré lui. Il faut beau ici. Beau week-end!
"on pénètre son univers" dixit Roger-Pierre Turine. Personnellement je pense le contraire: on ne pénètre pas l'univers de Magritte, on essaye, peut-être, en cherchant désespérément l'ouverture. Je me demande d'ailleurs s'il faut tirer des conclusions ou des enseignements "phlosophiques" de son oeuvre. Je me demande aussi si lui ne nous a pas tous "emballés".
RépondreSupprimerFrançois, bienvenue! Au fond je pense qu'on s'imprègne de l'univers de Magritte, on s'y promène comme dans un monde enchanté, si proche et inaccessible à la fois. C'est pour ça qu'on ne glose pas sur lui. S'il s'est moqué de ses spectateurs? Je ne saurais le dire, mais cela ne m'étonnerait pas.
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